In this book, Francis Diebold and Glenn Rudebusch propose two extensions of the classic yield curve model of Nelson and Siegel that are both theoretically rigorous and empirically successful.

My Sapphire-hued Lord, My Beloved! Kulacēkara Ā̱lvār’s Perumāl Tirumo̱li. By Suganya Ananda-Kichenin. Collection Indologie, vol. 136. NETamil Series, vol. 2. Pondichéry: Ecole française d’extrême-Orient, 2018. Pp. xi + 604.

This book assesses how Vatican II opened up the Catholic Church to encounter, dialogue, and engagement with other world religions. Opening with a contribution from the President of the Pontifical Council for Interreligious Dialogue, Cardinal Jean-Louis Tauran, it next explores the impact, relevance, and promise of the Declaration Nostra Aetate before turning to consider how Vatican II in general has influenced interfaith dialogue and the intellectual and comparative study of world religions in the postconciliar decades, as well as the contribution (...) of particular past and present thinkers to the formation of current interreligious and comparative theological methods. Additionally, chapters consider interreligious dialogue vis-à-vis theological anthropology in conciliar documents; openness to the spiritual practices of other faith traditions as a way of encouraging positive interreligious encounter; the role of lay and new ecclesial movements in interreligious dialogue; and the development of Monastic Interreligious Dialogue. Finally, it includes a range of perspectives on the fruits and future of Vatican’s II’s opening to particular faiths such as Judaism, Islam, Hinduism, and Buddhism. (shrink)

La responsabilité politique du philosophe tient, selon É. Weil, à son devoir de comprendre la réalité pour en discerner les orientations raisonnables. Ce qui l’invite d’abord à prendre la mesure de la rationalisation socio-économique de la modernité et de sa violence potentielle. Cette nouvelle donne historique peut se révéler signifiante, mais à condition d’être justement régulée par une discussion politique s’ordonnant finalement à l’émergence pacifique d’une mondialité qui ferait place et droit au(x) dialogue(s) engagés notamment par les « hommes de (...) culture ». (shrink)

The issue of universities in the United States and their purpose has long been the subject of vigorous debate. Indeed, institutions of higher learning in the twenty-first century have undergone a m...

Francis Guibal reprend ici une réflexion qu'il mène depuis longtemps. Il s'agit d'abord de préciser l'articulation d'une inspiration religieuse et d'une intention raisonnable. Il est utile pour ce faire de retracer le débat historique de la philosophie et de la théologie, puis de montrer pourquoi et comment la foi-pensée de la raison peut être amenée à prendre en charge et à prolonger, voire à intensifier, aussi bien la foi première de l'aventure existentielle que la foi positive de la tradition (...) biblique et évangélique. C'est donc la même question d'une articulation signifiante de nos provenances que soulève Francis Guibal, soit sur un plan plus objectif soit en risquant une réflexion plus existentielle. Entre ces deux extrêmes, est reprise une interrogation analogue : on rappelle à l'intelligence de la foi les dimensions "fondamentales" de sa responsabilité, avant d'en appeler à une prise de distance qui atteste que le phénomène chrétien demeure pour notre monde et sa conscience de soi un lien important, voire décisif, de réflexion raisonnable. Car c'est toujours tout l'homme, toutes forces vives recueillies et vigilantes, qui se trouve invité à avancer dans un cheminement d'expériences portant l'existence et la pensée aux limites d'elles-mêmes : là où la quête en vérité de la réalité s'éprouve inséparable d'une marche vers l'inconnu qui pousse hors de ses murs l'homme de désir. (shrink)

La complexité inédite de notre époque tend à rendre anachroniques les prétentions totalisantes du savoir non moins que du croire. Ces conditions nouvelles pourraient inciter philosophes et théologiens à ne plus s'affronter en vue d'une hégémonie suspecte, mais à s'allier pour garder sa pertinence à la responsabilité d'une pensée d'expérience soucieuse de s'opposer également à la stupidité et à la violence mortifères des illusions et des idoles.0Loin de confondre, cependant, les démarches d'une raison s'ouvrant au risque éclairé de la confiance (...) et celles d'une foi s'exposant aux interrogations partagées de l'existence, ce livre d'un " chrétien philosophe " plaide pour la reconnaissance d'une juste distance entre des convictions et des trajectoires contrastées qui pourraient contribuer, ensemble mais de manière distincte, à maintenir la liberté de l'esprit au travail dans la vie du monde et de l'histoire. (shrink)

En philosophie comme en d'autres domaines, la puissance de l'Absolu semble bien à présent nous être refusée. Sa relève s'est vue opposer non seulement la violence de la révolte, mais la pluralité invincible des perspectives finies et la reconnaissance raisonnable de l'irréductible multiplicité du patrimoine spirituel de l'humanité. Tout se passe comme si nous avions pris conscience que l'intrigue première n'était pas celle de la pensée et de ses catégories essentielles, mais celle de la liberté et de ses attitudes existentielles. (...) Les questions ultimes ne disparaissent pas pour autant, mais elles échappent désormais aux prétentions magistrales d'une théorie unique. C'est seulement du dialogue, toujours à reprendre, des libertés en quête de raison que peut renaître, sans trop d'illusions, la visée d'un sens de l'existence qui ne peut que se diffracter en perspectives multiples. C'est dans cet esprit que Francis Guibal met en vis-à-vis Cornelius Castoriadis et André Stanguennec sur " histoire et libertés " ; Henri Bergson et Franz Rosenzweig sur " expérience et transcendance " ; Jacques Derrida et Jean-Luc Nancy sur " déconstruction et création " ; René Girard, Paul Ricoeur et Catherine Chalier sur " Le religieux en héritage(s) ". (shrink)

Psychiatry is rapidly adopting digital phenotyping and artificial intelligence/machine learning tools to study mental illness based on tracking participants’ locations, online activity, phone and text message usage, heart rate, sleep, physical activity, and more. Existing ethical frameworks for return of individual research results (IRRs) are inadequate to guide researchers for when, if, and how to return this unprecedented number of potentially sensitive results about each participant’s real-world behavior. To address this gap, we convened an interdisciplinary expert working group, supported by (...) a National Institute of Mental Health grant. Building on established guidelines and the emerging norm of returning results in participant-centered research, we present a novel framework specific to the ethical, legal, and social implications of returning IRRs in digital phenotyping research. Our framework offers researchers, clinicians, and Institutional Review Boards (IRBs) urgently needed guidance, and the principles developed here in the context of psychiatry will be readily adaptable to other therapeutic areas. (shrink)

Pan, ou la Nature; Persee, ou la Guerre; Orphee, ou la Philosophie; Sphinx, ou la Science; les Sirenes, ou le Plaisir... Dans cet ouvrage singulier, publie en 1609, le promoteur de la grande restauration des savoirs se livre a l'interpretation des mythes de la tradition greco-latine. Mais en restituant la sagesse des anciens, Bacon expose d'abord, avec une grande vigueur et rigueur, sous une forme particulierement attractive, sa propre pensee, envisagee dans ses multiples orientations: philosophie de la nature, conception de (...) la science, morale, politique... Cette nouvelle traduction du texte latin est precedee d'une etude introductive consacree aux fonctions et enjeux de l'audacieuse et complexe entreprise mythographique. (shrink)

Cette édition numérique a été réalisée à partir d'un support physique, parfois ancien, conservé au sein du dépôt légal de la Bibliothèque nationale de France, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l'exploitation des Livres indisponibles du XXe siècle. Pages de début Avant-propos Première recherche - Autrui, présence sans concept Présentation 1 - L'état de la question : de l'anthropologie à la philosophie de la notion d'autrui 2 - Aporétique de l'altérité personnelle 3 - La (...) problématique de la proximité et la seconde personne 4 - Une catégorie linguistique de la personne? 5 - Connaissance ou reconnaissance d'autrui? L'illusion spéculative 6 - Une formulation linguistique du problème de l'altérité personnelle 7 - Vers une éthique des relations interpersonnelles par l'exercice de la parole 8 - L'hypothèse transcendantale 9 - La parole tronquée faire échec à la peur et à la violence : la réciprocité du signe Deuxième recherche - Essai pour introduire en pragmatique les concepts de rétro-référence et de co-référence Présentation I - Questions de méthode II - L'état de la question III - La référence aux interlocuteurs IV - Les conditions dialogiques de la référence au monde Troisième recherche - Eléments pour une pragmatique du dialogue. Le dialogue référentiel Présentation I - L'espace logique de l'interlocution II - L'intégration des théories existantes III - Le dialogue régulier IV - Pour une typologie du dialogue Quatrième recherche - L'enjeu épistémique du dialogue : avoir une croyance commune Présentation 1 - Les trois voies de l'analyse : une homologie 2 - Du registre modal de la croyance à sa dynamique interne : vers un élargissement des référentiels 3 - Le dialogisme de la croyance commune 4 - Individuation et identification le problème posé par l'identification bilatérale des individus 5 - Caractère réflexif de la croyance commune la convention des critères et les hypothèses restrictives 6 - Les phases du dialogue et le travail de quantification logique une objection dirimante? 7 - « Fixer la référence » des termes singuliers remarques sur l'interprétation de Saul Kripke 8 - Le recours à la théorie des jeux de stratégie notion de règle stratégique 9 - De la logique du dialogue à l'idée d'une logique fondée sur le dialogue 10 - La métaphore secourable du jeu compétitif compétition et coopération dans le jeu dialogique 11 - Le consensus pragmatique : notion de confrontation épistémique le dynamisme novateur de la relation dialogique 12 - Triple relativité de la référence 13 - Questions en suspens : figuration et symbolisation l'opinion droite 14 - L'appel à une sémantique de l'action Cinquième recherche - Le système sublogique des phrases en « nous » Présentation 1 - Clore le dialogue : réussite, échec, contrefaçons 2 - La mise en communauté de l'énonciation équivocité, plurivocité, polysémie 3 - Le dialogisme de la compréhension remarques critiques sur l'instance transcendantale 4 - Variables logiques et variables pronominales 5 - Le « nous » comme sujet apparent d'une double prédication 6 - Degrés de dépendance à l'égard du contexte pragmatique 7 - La pluralisation de « je » : pluriel objectif et pluriel personnel 8 - L'autodétermination du « nous » 9 - Les supplétifs stylistiques 10 - La parole heureuse matrice de la relation humaine de mutualité NotesIndex des noms propres Index analytique Pages de fin. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:470 HISTORY OF PHILOSOPHY of fundamental notions (e.g.,"creator" and "demiurge") are omnipresent. Sometimes even a confusion happens of Anaxagoras with Democritus when the "atom" is ascribed to Anaxagoras (p. 48). And the author does not seem to feel the fatal inadequacy of merely second-hand knowledge. While he in longura et latum argues with Aristotelian presentations and misrepresentations of Anaxagorean tenets, there is good reason for the suspicion that he (...) might never have read even one authentic sentence written by Anaxagoras himself. For those interested in general cultural history, this book, the religious diatribe of a modem Zoroastrian believer, is very worthwhile reading. For the historian of philosophy, itis of rather modest value. P-~LIX M. CLEVE New School for Social Research New York City The Esthetics of the Middle Ages. By Edgar De Bruyne. Trans. Eileen B. Hennessy. (New York: Frederick Uugar, 1969. Pp. viii+232. $6.50) This book has a very complex character. It is the English translation of a French work, L'Esth~tique du moyen dge,I which, in turn, is a one-volume abridged version by Edgar De Bruyne of his own original three-volume work, I~tudes d'Esth~tique M~di~vale.2 Thus, one may evaluate this book either as a translation or, presupposing the faithfulness and correctness of the translation itself,as a relatively short work by E. De Bruyne, or else in its relation to or as compared with the original three-volume work. I will confine myself here to the lattertwo considerations.3 First, considering this book in comparison with the three-volume original work, one of the principal writings of De Bruyne and one of the most significant contemporary contributions to the history of medieval aesthetics, we can find both quantitative and qualitative differences between the original work and its abridged version. The quantitative difference is considerable. While the abridged work, at least in its English translation, is less than a quarter of a thousand pages in length, the original work includes altogether 1,224 pages 4 and is thus more than five times longer than thc translated abridged version of it. The qualitative or methodological difference is at least equally great. In the original work, each of the three volumes deals primarily with the various medieval authors of aesthetic works and doctrines in a chronological order.5 In contrast, the contents of the translated abridged version follow a topical arrangement with chronology playing only a subordinate role, if any at all, within Louvain. L'InstitutSupdrieur de Philosophic, 1947. Brugge: De Tempel, 1946. s I have had no access to the abridged French original. 9 Vol. I, xiv+370; II, x-{-420; III,x-F400. 9 VoL I: Boethius to Erigena; II. "L'l~poque Romane," from the Carolingian period to the schools of Chartres and St. Victor; and Ill:the thirteenthcentury, from St. Bernard to Duns Scotus. BOOK REVIEWS 471 each topic. The six chapters are entitled, "'The Sources," "The Fundamental Principles," "Various Esthetic Systems," "The Esthetic Experience," "Art," and "The Fine Arts." To this may be added a third difference that is the result of the first two differences. There is virtually neither any direct quotation from any author on any topic, nor a~y direct reference to texts in the works of medieval authors mentioned or discussed. While the quantitative difference in itself is understandable, since only a scholar specializing in this field would read over 1,200 pages on medieval aesthetics, and while the qualitative difference is perfectly justified in terms of an intelligent summary, the absence especially of direct references to discussed texts is, as will be shown below, deeply regxettable. So much for the relative consideration of this translated abridged work. Let us next consider the abridged work in itself in the form of a positive and a negative evaluation. Second, despite the relative brevity of the work, one finds this book extremely valuable both in terms of the quantity and the quality of the data it contains. As to quantity, De Bruyne manages to compress an enormous amount of information about medieval aesthetic thought into this book. The significance of this, to confine ourselves at this point only... (shrink)

Ce livre retrace le cheminement du chercheur: le journal de ses intuitions, ses espoirs, ses doutes, ses certitudes, - jusqu'au silence d'avril 1908. Il replace la quete dans l'activite d'ensemble du savant: monographies, cours de linguistique generale, travaux de mythographie. Il la situe dans un paysage intellectuel scrupuleusement balise. Par dela des considerations d'une technicite souvent rebutante, et non exemptes de contradictions (parfois flagrantes), il s'attache a suivre le fil d'une quete autant mystique que linguistique. Par surcroit il donne a (...) lire le texte de Lucrece (accompagne de sa traduction), et la facon dont le transfigurent les Cahiers (dont une part importante est reproduite en fac simile). Il en soumet la lecture a certaines epreuves (dont un test informatique), qui demontrent que le phenomene echappe a la prison binaire qu'evoquait R. Barthes (son/graphie, demontre/indemontrable...), et reste d'une implacable actualite: qu'il pose dans toute son acuite la problematique d'une ecriture. Reste largement meconnu, Saussure le sera-t-il moins apres ce livre? Une chose est sure: on ne pourra, une fois ces pages refermees, conserver le meme regard sur celui qui fut en linguistique, selon le mot de Benveniste, une 'autre facon de commencer'. (shrink)

Pour relever le défi de l’irruption dans notre modernité d’une violence radicale, il faut, selon Éric Weil, inscrire la cohérence des discours dans l’espace premier du langage et de sa négativité créatrice. S’il est possible, alors, de procéder à une mise en ordre logique des divers types d’intelligibilité élaborés dans l’histoire, c’est en subordonnant l’ensemble de ces catégories concrètes aux deux catégories formelles du sens et de la sagesse, de la compréhension et de la vie selon la compréhension. La philosophie (...) se comprend ainsi dans le tout de la réalité qui se révèle en elle : sa systématicité dialogique a pour corollaire une ouverture sans réserve à l’extériorité du monde et de l’histoire. Cette transcendance dans l’immanence, à l’épreuve de la relativité de la condition, est-elle susceptible de rencontrer et d’accueillir l’attestation religieuse d’une transcendance absolue? C’est la question que l’on se risque à poser pour finir. In order to face the challenge of the irruption in our modernity of a radical violence, one must, according to Eric Weil, inscribe the coherence of discourses into the primary space of language and of its creative negativity. If it is possible, then, to proceed to put in logical order diverse types of intelligibility elaborated through history, it has to be by subordinating the whole of those concrete categories under the two formal categories of meaning and wisdom, of comprehension and of life in accordance with comprehension. Philosophy is thus understood within the whole of reality that reveals itself in it ; its systematic dialogical character has as a corollary an unreserved opening to the external character of the world and of history. Is this transcendence in immanence, while being proof resistant to the relativity of the condition, able to meet and receive the religious testimony of an absolute transcendence? Such is the question that is risked at the end. (shrink)

Entre la conscience transcendantale et le système spéculatif, la volonté de discours cohérent hésite avant de se trouver invinciblement reconduite à la finitude sans recours de sa position existentielle. De cette histoire de tensions irréductibles résulte pour la philosophie une exigence nouvelle : se comprendre en son originalité comme milieu du sens, d’un sens dialogal librement exigé et partagé, dont la forme vide travaille les interactions de l’existence finie jusqu’à la porter finalement au-delà d’elle-même. The want of a coherent discourse (...) hesitates between the transcendental conscience and the speculative system, before finding itself invincibly taken back to finiteness, without help of its existential position. From this story of irreducible tensions results a new requirement for philosophy : to conceive itself, in its originality, as the milieu of sense, of a dialogic sense freely required and shared, the empty shape of which works on the interactions of the finite existence, up to finally carrying it beyond itself. (shrink)

Précédant le discours systématiquement développé qu'est la Logique de la philosophie, une substantielle introduction cherche dans une réflexion anthropologique la condition première et l'envoi le plus décisif de l'entreprise philosophante. Toujours pris dans la dualité essentielle de la raison et de la violence, l'homme s'appuie d'abord sur une sécurité communautaire idéalisée avant de chercher un recours dans des constructions ontologiques dont la fragilité objective ne pourra cependant pas résister à l'émergence d'une " condition " moderne vouée à l'épreuve de sa (...) finitude radicale. Prior to the systematically developed discourse which is the Logic of Philosophy, a substantial introduction seeks the first condition and the most decisive start of the undertaking of philosophy in an anthropological reflection. Being always caught in the essential duality of reason and violence, man first leans on an idealised communalistic security before having recourse to ontological constructions, the objective fragility of which, however, cannot resist the emergence of a modern " condition " destined for the test of its radical finiteness. (shrink)

Pour mieux re-penser, en fonction de « notre » situation, l’héritage philosophique d’Eric Weil, on le suit d’abord ici dans sa manière de porter la finitude de la condition historique jusqu’à la vue du sens présent. C’est alors son articulation originale de la liberté (moderne) et de la raison (antique) à l’intérieur du tout infini de la réalité que l’on se risque à interroger en l’ouvrant à l’éventualité d’un « autrement » qui n’entrerait peut-être pas sans reste dans le cercle (...) de la compréhension systématique. (shrink)

Pour mieux re-penser, en fonction de « notre » situation, l’héritage philosophique d’Eric Weil, on le suit d’abord ici dans sa manière de porter la finitude de la condition historique jusqu’à la vue du sens présent. C’est alors son articulation originale de la liberté (moderne) et de la raison (antique) à l’intérieur du tout infini de la réalité que l’on se risque à interroger en l’ouvrant à l’éventualité d’un « autrement » qui n’entrerait peut-être pas sans reste dans le cercle (...) de la compréhension systématique. (shrink)

On retrace ici le parcours intellectuel de Marc Faessler, théologien réformé que son engagement de pasteur ouvert aux défis du monde reconduit sans fin aux sources vives des Écritures bibliques. En dialogue constant avec la pensée juive, il découvre dans l’œuvre philosophique d’Emmanuel Levinas une radicalité anthropologique qui lui permet de ressaisir autrement et plus généreusement les orientations fondamentales de sa propre tradition.

« La raison est ce qui existe de plus noble dans l’homme. »L’homme était vif et malicieux, d’une courtoisie exquise, joignant tout naturellement l’ouverture affable et la réserve discrète ; son seul contact, on l’a dit, « possédait un merveilleux pouvoir de “désenclavement” » . Sans ostentation, sa culture encyclopédique – « stupéfiante »,..

Le philosophe parle de phenomenes et de noumenes. Pourquoi ne donnerait-il pas son attention a l'etre du livre, au bibliomene? Cette suggestion de Gaston Bachelard est ici reprise et prolongee. Voue aux fondations, le present ouvrage dresse une correspondance entre textualite et interrogativite, assez puissante pour indexer les modalites du pensable sur les grands types de textes, de la science a la theologie et a la poesie. L'auteur s'adresse a ceux qui ecrivent des textes. Comme a ceux qui s'interrogent sur (...) leur dimension essentielle pour la culture et sa transmission. L'intervention d'une philosophie du texte est opportune dans le concert des disciplines objectivantes. Elle introduit une idee neuve en philosophie: la positivite du texte. Il lui revient, comme naguere a la philosophie du langage, de conquerir le niveau fondamental du probleme et d'en redeployer les dimensions oubliees: le tournant textuel etend le pensable au textualisable, au lieu de le limiter au dicible. Il fait du texte un terme theoriquement marque pour la pensee elle-meme, plutot que discours, et interpretation, dont les concepts sont derives. Exigeante textualite: les conditions de la signifiance se retrouvent comme criteres de plenitude des grands textes ou de deficience des textes triviaux. Une logique de la typicalite prevoit des prototypes et des cas limites, des hybrides et des interfaces. La critique propose leur evaluation, diagnostique la troncature des sous-textes ou des non-textes. Elle differencie la pensee au sein du texte, le travail dans l'oeuvre, une proposition d'existence grace au livre, l'education meme du vivre par Le Livre. (shrink)

Trait permanent de la pensée de M. Villey : l’alternance d’une déconstruction anti-idolâtrique et d’une reconstruction iconique. Une théorie de l’idole et de sa subordination à l’icône est à construire. Dans les Carnets, le système des catégories fonctionne comme une configuration d’icônes solidaires. Nous fixons quelques traits du concept d’icône, de son rapport à l’idole, de la solidarité entre icônes. L’icône est objet de vénération salutaire. L’icône est ce qui seul a une valeur et sert de repère pour penser l’idole. (...) Référence première et contrepartie positive, antidote d’une contrefaçon, mais aussi d’un simulacre, d’un leurre, d’un dérèglement, d’une confusion ou d’une parodie. Nous insistons sur trois icônes solidaires : recherche, dialogue, considération de la chose même, qui toutes trois favorisent des avancées de la pensée du droit. On va alors de l’icône à l’idole en passant par « le savoir de foi », dont le moteur est l’amour, icône des icônes. (shrink)

Cette édition numérique a été réalisée à partir d'un support physique, parfois ancien, conservé au sein du dépôt légal de la Bibliothèque nationale de France, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l'exploitation des Livres indisponibles du XXe siècle. Cette investigation, qui se veut radicale et diversifiée de la canonique du dialogue, réunit les éléments d'une nouvelle analytique de la communication. « Copyright Electre » Pages de début Avertissement I - Un programme de recherche philosophique (...) II - Dialogue, dialogisme, interlocution III - Les illusions de l'alternance IV - Renforcement du modèle V - Un langage libéré des contraintes de l'interlocution : l'idéographie frégéenne VI - Croyance commune et croyance communiquée VII - La structure inter-rogative du questionnement VIII - Notion D'a priori communicationnel IX - Prolégomènes à une philosophie du dialogue X - Objections et réponses XI - La controverse méta-théorique XII - La communicabilité et la question critique Épilogue Notes Ouvrages cités ouconsultés Index des noms propres Pages de fin. (shrink)

Different researchers use "the philosophy of automated theorem p r o v i n g " t o cover d i f f e r e n t concepts, indeed, different levels of concepts. Some w o u l d count such issues as h o w to e f f i c i e n t l y i n d e x databases as part of the philosophy of automated theorem p r o v i n g . (...) Others wonder about whether f o r m u l a s should be represented as strings or as trees or as lists, and call this part of the philosophy of automated theorem p r o v i n g . Yet others concern themselves w i t h what k i n d o f search should b e embodied i n a n y automated theorem prover, or to what degree any automated theorem prover should resemble Prolog. Still others debate whether natural deduction or semantic tableaux or resolution is " b e t t e r " , a n d c a l l t h i s a part of the p h i l o s o p h y of automated theorem p r o v i n g . Some people wonder whether automated theorem p r o v i n g should be " h u m a n oriented" or "machine o r i e n t e d " — sometimes arguing about whether the internal p r o o f methods should be " h u m a n - I i k e " or not, sometimes arguing about whether the generated proof should be output in a f o r m u n d e r s t a n d a b l e by p e o p l e , and sometimes a r g u i n g a b o u t the d e s i r a b i l i t y o f h u m a n intervention in the process of constructing a proof. There are also those w h o ask such questions as whether we s h o u l d even be concerned w i t h completeness or w i t h soundness of a system, or perhaps we should instead look at very efficient (but i n c o m p l e t e ) subsystems or look at methods of generating models w h i c h might nevertheless validate invalid arguments. A n d a l l of these have been v i e w e d as issues in the philosophy of automated theorem proving. Here, I w o u l d l i k e to step back from such i m p l e m e n t - ation issues and ask: " W h a t do we really think we are doing when we w r i t e an automated theorem prover?" My reflections are perhaps idiosyncratic, but I do think that they put the different researchers* efforts into a broader perspective, and give us some k i n d of handle on w h i c h directions we ourselves m i g h t w i s h to pursue when constructing (or extending) an automated theorem proving system. A logic is defined to be (i) a vocabulary and formation rules ( w h i c h tells us w h a t strings of symbols are w e l l - formed formulas in the logic), and ( i i ) a definition of ' p r o o f in that system ( w h i c h tells us the conditions under which an arrangement of formulas in the system constitutes a proof). Historically speaking, definitions of ' p r o o f have been given in various different manners: the most c o m m o n have been H i l b e r t - s t y l e ( a x i o m a t i c ) , Gentzen-style (consecution, or sequent), F i t c h - s t y l e (natural deduction), and Beth-style (tableaux).. (shrink)

Le sexe est le plus grand des vides de la philosophie. Il est arrivé, dans certains textes notoires, de nous trouver à deux doigts du délit porno-philosophique. Mais les penseurs ont, à ce moment-là, fermé les volets de leur imaginaire. Pourtant, chaque position sexuelle, chaque pratique, chacun des états dans lequel le sexe nous met, correspond à une conception philosophique de la chose. Ainsi, l'ouvrage prend le parti d'étudier sexe et philosophie du point de vue du sujet sexuel : " (...) Je baise donc je suis ", en quelque sorte. De nombreuses questions peuvent ainsi être reprises sous l'angle de l'interrogation philosophique : la levrette ne serait-elle pas l'expression symbolique d'un retour à l'état de nature tel qu'il a été vu par Rousseau et le 69 celle d'un nouveau " contrat social "... sexuel? Si, pour Simone de Beauvoir, " on ne naît pas femme, mais on le devient ", alors la position de l'Andromaque aide-t-elle à devenir femme? Et l'usage du sextoy relève-t-il de ce qu'Heidegger nomme, à propos de l'objet technique, la modification de notre rapport à la nature? Après le succès de Rock'n Philo, Francis Métivier poursuit avec intelligence et pertinence sa réflexion philosophique. Il est accompagné dans cet exercice d'Ovidie, réalisatrice, écrivain et ancienne actrice pornographique, dont il a été le professeur de philosophie. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:470 HISTORY OF PHILOSOPHY of fundamental notions (e.g.,"creator" and "demiurge") are omnipresent. Sometimes even a confusion happens of Anaxagoras with Democritus when the "atom" is ascribed to Anaxagoras (p. 48). And the author does not seem to feel the fatal inadequacy of merely second-hand knowledge. While he in longura et latum argues with Aristotelian presentations and misrepresentations of Anaxagorean tenets, there is good reason for the suspicion that he (...) might never have read even one authentic sentence written by Anaxagoras himself. For those interested in general cultural history, this book, the religious diatribe of a modem Zoroastrian believer, is very worthwhile reading. For the historian of philosophy, itis of rather modest value. P-~LIX M. CLEVE New School for Social Research New York City The Esthetics of the Middle Ages. By Edgar De Bruyne. Trans. Eileen B. Hennessy. (New York: Frederick Uugar, 1969. Pp. viii+232. $6.50) This book has a very complex character. It is the English translation of a French work, L'Esth~tique du moyen dge,I which, in turn, is a one-volume abridged version by Edgar De Bruyne of his own original three-volume work, I~tudes d'Esth~tique M~di~vale.2 Thus, one may evaluate this book either as a translation or, presupposing the faithfulness and correctness of the translation itself,as a relatively short work by E. De Bruyne, or else in its relation to or as compared with the original three-volume work. I will confine myself here to the lattertwo considerations.3 First, considering this book in comparison with the three-volume original work, one of the principal writings of De Bruyne and one of the most significant contemporary contributions to the history of medieval aesthetics, we can find both quantitative and qualitative differences between the original work and its abridged version. The quantitative difference is considerable. While the abridged work, at least in its English translation, is less than a quarter of a thousand pages in length, the original work includes altogether 1,224 pages 4 and is thus more than five times longer than thc translated abridged version of it. The qualitative or methodological difference is at least equally great. In the original work, each of the three volumes deals primarily with the various medieval authors of aesthetic works and doctrines in a chronological order.5 In contrast, the contents of the translated abridged version follow a topical arrangement with chronology playing only a subordinate role, if any at all, within Louvain. L'InstitutSupdrieur de Philosophic, 1947. Brugge: De Tempel, 1946. s I have had no access to the abridged French original. 9 Vol. I, xiv+370; II, x-{-420; III,x-F400. 9 VoL I: Boethius to Erigena; II. "L'l~poque Romane," from the Carolingian period to the schools of Chartres and St. Victor; and Ill:the thirteenthcentury, from St. Bernard to Duns Scotus. BOOK REVIEWS 471 each topic. The six chapters are entitled, "'The Sources," "The Fundamental Principles," "Various Esthetic Systems," "The Esthetic Experience," "Art," and "The Fine Arts." To this may be added a third difference that is the result of the first two differences. There is virtually neither any direct quotation from any author on any topic, nor a~y direct reference to texts in the works of medieval authors mentioned or discussed. While the quantitative difference in itself is understandable, since only a scholar specializing in this field would read over 1,200 pages on medieval aesthetics, and while the qualitative difference is perfectly justified in terms of an intelligent summary, the absence especially of direct references to discussed texts is, as will be shown below, deeply regxettable. So much for the relative consideration of this translated abridged work. Let us next consider the abridged work in itself in the form of a positive and a negative evaluation. Second, despite the relative brevity of the work, one finds this book extremely valuable both in terms of the quantity and the quality of the data it contains. As to quantity, De Bruyne manages to compress an enormous amount of information about medieval aesthetic thought into this book. The significance of this, to confine ourselves at this point only... (shrink)

For teaching purposes this work is divided into sections to which instructors can readily refer: this is supplemented with a comprehensive list of references, ...

Corporate social responsibility, sustainability and acting ethically are all accepted business aims, but their meaning and implementation in a global context is far less clear-cut. Global Business Ethics cuts through the confusion to provide a coherent basis for ethical decision-making within the complications of the international business landscape. Underpinned by theory and including worked-through examples of ethical dilemmas and their solutions, this textbook will guide the reader beyond theory to real-world business decisions. Practical tools such as decision trees and suggested (...) principles to apply in dilemma situations give readers the skills and confidence to tackle the ethical challenges they face. A unique working code of ethics is provided as a model with guidance to readers for adaptation and implementation. Case studies include: Walmart, Hershey's, Citibank, Ford, Nike, Johnson & Johnson, Harley- Davidson, The Body Shop and Procter and Gamble. A chapter on the legal aspects of ethics provides clear guidance on the complex relationship between law and ethics in international business. The final part takes an in-depth look at the practical application of ethics in business life. Covering all the major theories of ethics, including an examination of the role of quantification of ethics, Global Business Ethics demonstrates how their principles can be applied to inform better business decisions. (shrink)

As a member of the BRAIN Neuroethics Subgroup, which drafted the Neuroethics Roadmap, I am proud of our work. The Roadmap is the result of many hours of thoughtful discussion, and reflects strong l...

La plupart des recherches entreprises sur la philosophie de Michel Foucault ont visé jusqu’à maintenant à définir et assigner son travail à une étiquette politique définie. Foucault est pour les uns anarchiste, pour les autres nihiliste ou encore simple militant de gauche. Ce qui est étonnant avec cet effort, c’est que malgré la multiplicité des lectures, elles peuvent toutes se justifier et trouver quelques appuis dans son oeuvre. Par contre, en entreprenant la recherchedu politique de cette façon, c’est-à-dire en posant (...) à Foucault la question programmatique du « ce qu’il faut faire », nous tombons dans un piège que lui-même a toujours souhaité éviter, celui d’« unidimensionnaliser » sa pensée. Mais alors, comment lire son oeuvre sans nous-mêmes appliquer cette morale d’État civil demandant à chaque philosophe ses papiers politiques? En quoi, si nous refusons cette question, la pensée de Foucault peut-elle demeurer une pensée politique? Notre thèse est la suivante : en examinant la manière avec laquelle Foucault ré????léchit le politique dans son cours au Collège de France Le Gouvernement de soi et des autres, nous p ouvons m ontrer c omment, vers la fin de sa vie, il a changé l’angle de la question. En effet, dans ce cours, l’activité politique n’est plus envisagée à partir de la question du « ce qu’il faut faire », mais à partir de l’expérience du pouvoir elle-même, c’est-àdire comment sommes-nous en mesure d’exercer le pouvoir sur les autres. La tâche du philosophe n’est donc plus celle du « donneur de leçon » pense Foucault dans ce cours, mais celle de faire de sa vie un exemple où parole et acte, discours et vérité sont intimement reliés. (shrink)

This book examines Fuller’s pioneering vision of social epistemology. It focuses specifically on his work post-2000, which is founded in the changing conception of humanity and project into a ‘post-‘ or ‘trans-‘ human future. Chapters treat especially Fuller’s provocative response to the changing boundary conditions of the knower due to anticipated changes in humanity coming from the nanosciences, neuroscience, synthetic biology and computer technology and end on an interview with Fuller himself. While Fuller’s turn in this direction has invited at (...) least as much criticism as his earlier work, to him the result is an extended sense of the knower, or ‘humanity 2.0’, which Fuller himself identifies with transhumanism. The authors assess Fuller’s work on the following issues: Science and Technology Studies (STS), the university and intellectual life, neo-liberal political economy, intelligent design, Cosmism, Gnosticism, agent-oriented epistemology, proactionary vs precautionary principles and Welfare State 2.0. (shrink)