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G.W.F. Hegel, Principes de la philosophie du droit. Texte intégral, accompagné d'annotations manuscrites et d'extraits des cours de Hegel, présenté, révisé, traduit et annoté par Jean-François Kervégan

[compte-rendu]

Année 2002 100-1-2 pp. 258-259
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G.W.F. Hegel, Principes de la philosophie du droit. Texte intégral, accompagné d'annotations manuscrites et d'extraits des cours de Hegel, présenté, révisé, traduit et annoté par Jean-François Kervégan (Fondements de la politique). Un vol. 22 x 15 de 476 pp. Paris, Presses universitaires de France, 1999. Prix: 149 FF.

Cette nouvelle traduction des Principes de la philosophie du droit de Hegel ne fera pas double emploi avec celles déjà existantes, celle vieillie de A. Kaan (Gallimard, 1940), préfacée par J. Hyppolite et celle de J.-P. Frick avec une introduction et des notes de R. Derathé (Vrin, 1975). Le traducteur, Jean-François Kervégan, reconnaît modestement qu'il n'a pas cherché de choix lexicaux originaux («convaincu que, dans presque tous les cas, les solutions les plus judicieuses ont déjà été découvertes», Présentation, p. 63) sauf peut-être pour quelques exceptions (comme la traduction, d'ailleurs justifiable, de Aufhebung par «abrogation», ou celle de Sittlichkeit par «éthicité»). Mais l'essentiel n'est pas là. L'intérêt du volume tient d'abord à la précieuse et dense introduction qui en premier lieu situe le contexte politique dans lequel furent prononcés les cours de Hegel, durant les années 1818-1825, sur le «Droit naturel» — terme que Hegel en réalité souhaitait remplacer par celui plus conforme à son projet spéculatif, de «doctrine philosophique du droit». Kervégan défend — peut-être trop vivement — Hegel contre les attaques dont fut et est encore l'objet l'opportunisme politique que manifestent les Principes. Il le fait principalement en tentant de montrer que l'ouvrage de Hegel est une œuvre strictement philosophique et non pas une prise de position sur la situation politique de son temps, ce qui le conduit à nuancer les interprétations trop faciles de l'identité du réel et

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