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Commentaire: Utilitarisme et écologie sont-ils réconciliables?

[autre]

Année 1998 96-3 pp. 449-452
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Commentaire: Utilitarisme et écologie sont-ils réconciliables?

Remarques introductives

En amorçant ce bref commentaire critique, je tiens d'abord à signaler la très haute qualité du texte de D. Birnbacher qui, en quelques pages, réussit à proposer un bilan fort éclairant des controverses qui séparent l'écocentrisme de l'utilitarisme lorsqu'il est appliqué à l'environnement. L'auteur cherche à clarifier les points d'entente possibles entre ces approches, tout en ne faisant aucun compromis lorsque certaines positions théoriques sont jugées irréconciliables.

Le but de mon propos consiste, d'une part, à identifier ce qui m'est apparu comme formant les thèses les plus fortes de l'auteur et auxquelles, pour des raisons souvent similaires aux siennes, j'adhère sans difficulté (Partie 1). D'autre part, afin d'ouvrir le débat, je discuterai de manière plus critique quelques autres aspects du texte (Partie 2). Je tenterai, ce faisant, de renforcer si possible certaines thèses écocentristes en vue de les rendre un peu moins fragiles à la critique vive et intelligente à laquelle les soumet D. Birnbacher.

1. Mes convergences avec Birnbacher

a) L'importance d'une argumentation rationnelle en éthique

— Je retiendrai en premier lieu que l'éthique (environnementale ou autre) doit éviter de se réfugier dans un émotivisme et un irrationalisme visant à soustraire le débat à la réflexion critique. Birnbacher a à cet égard de bons motifs d'insister sur le fait que l'éthique se trouve à la recherche d'un consensus justifié et non strictement d'un consensus obtenu par des appels emphatiques à l'émotivité ou à la culpabilité. En fait, l'utilitarisme s'est toujours voulu une doctrine morale rationaliste en ce sens (de Bentham à Sidgwick) et l'auteur a raison de mettre l'accent sur la recherche d'impartialité, d'un «moral point of view», qui est propre à la démarche éthique.

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