Couverture fascicule

Xavier Tilliette, Schelling. Biographie

[compte-rendu]

Année 1999 97-3-4 pp. 680-682
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Page 680

Un vol. 23 x 15 de 497 pp. Paris, Calmann-Lévy, 1999.

Malgré le nombre et la valeur des traductions, et malgré maintes études remarquables parues au cours des dernières années, Schelling n'intéresse encore, dans le domaine francophone, qu'un cercle restreint de spécialistes. Or, il s'agit d'un génie philosophique de premier ordre. X. Tilliette, incomparable connaisseur, a entrepris de raconter une vie qui éclaire singulièrement une œuvre «en devenir». Une longue familiarité avec Schelling lui rendait la besogne moins ardue qu'à quiconque. Il reconnaît cependant qu'il reste un matériel considérable à explorer. La partie berlinoise du Nachlass a été jusqu'à présent fort peu exploitée. La plupart des correspondances ne sont pas encore déchiffrées. Les brouillons des Weltalter commencent seulement à se dépoussiérer. D'autres sources de documents sont à peut près intactes à Marbach, à Stuttgart, à Tubingen, à Erlangen... De longues années encore seront nécessaires pour que toute la documentation soit mise à profit. Mais les informations d'ores et déjà disponibles ne sont nullement insignifiantes ou négligeables. En somme, pour rédiger une Vie de Schelling, X. Tilliette n'avait qu'à puiser dans la collection de textes qu'avec l'appui de L. Pareyson il a rassemblés en une série de «miroirs» répartis sur une quinzaine d'années. Ils forment l'étoffe de son récit. De la sorte, il a pu élargir et compléter l'honnête monographie de l'historien russe A. Gulyga.

Dans les pages du présent ouvrage, explique l'A., «l'anecdote a prévalu sur le portrait, le portrait sur le récit, le récit sur l'œuvre, et l'œuvre sur la pensée» (p. 413). Elles n'avaient pourtant pas d'autre ambition que d'encourager la lecture, puisque Schelling est désormais largement accessible en traductions. Cette œuvre contient certes des rameaux arides;

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