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Susana Nuccetelli (ed.), New essays on semantic externalism and self-knowledge

[compte-rendu]

Année 2006 59-2 pp. 366-368
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(Cambridge-Londres: The MIT Press, 2003), 16 x 23,5 cm, VII-318 p., bibliogr., index.

Au désespoir des amateurs qui les regardent, les parties d’échecs jouées par les professionnels commencent très vite et ce n’est qu’au douzième coup que le jeu ralentit. Il est à craindre que le lecteur ordinaire n’éprouve la même frustration devant le livre que vient d’éditer Susana Nuccetelli, et qui recueille les dernières variantes des diverses stratégies mises au point pour résoudre les problèmes posés depuis trente ans par Terre-Jumelle. Son introduction, destinée aux seuls aficionados,

est malencontreuse, car la plupart des contributions rassemblées constituent autant d’exemples virtuoses de ce que peut être aujourd’hui la philosophie analytique de l’esprit. Commençons par l’exposé ésotérique du problème. Posé en 1975 par H. Putnam dans le fameux article «The meaning of •meaning”» (repris la même année dans ses Philosophical papers, vol. 2: Mind, language and reality (Cambridge: Cambridge Univ. Press), 215-271), il se présente comme une objection à l’ «internalisme», doctrine plus ou moins diffusément adoptée par tout le monde depuis des siècles avant que Fodor ne la baptise «solipsisme méthodologique». Grossièrement exprimée, c’est l’idée que la considération du monde extérieur est requise pour déterminer si les pensées sont vraies, mais non pour dire ce qu’elles sont. À l’inverse, l’externalisme soutient que le contenu d’un état mental peut dépendre «constitutivement», pour sa définition, et non pas seulement «extrinsèquement», pour sa vérité, de l’environnement de l’individu qui est dans cet état. L’argument a l’allure suivante. Je crois que les truites s’alimentent en surface, et j’ai un jumeau (une réplique exacte de moi) qui vit dans un environnement,

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