L’être-soi et l’être-seul. Le problème de la solitude dans la phénoménologie de Michel Henry
DOI:
https://doi.org/10.22329/p.v6i2.3483Abstract
Plus qu’aucune autre dans la tradition phénoménologique, la pensée de Michel Henry semble prêter le flanc à l’objection de solipsisme : non seulement en raison de son traitement en apparence tardif du problème de l’expérience d’autrui, mais aussi en ceci que, positivement cette fois, L’essence de la manifestation fait explicitement de la « solitude » l’un des traits fondamentaux de l’être de l’ego. À rebours d’une telle interprétation, et prenant appui sur un ensemble de notes de jeunesse parfois inédites, cette étude se propose au contraire de montrer qu’une telle « solitude », parce qu’elle permet de conférer à l’idée même de « subjectivité » une signification tout à fait nouvelle et originale, constitue aux yeux de M. Henry le seul lieu possible d’un authentique rapport à l’autre — pour autant qu’il est un Soi.
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