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Linda Tminkaus Zagzebski, Virtues of the mind. An inquiry into the nature of virtue and the ethical foundations of knowledge

[compte-rendu]

Année 2001 99-3 pp. 501-502
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Linda Tminkaus Zagzebski, Virtues of the mind. An inquiry into the nature of virtue and the ethical foundations of knowledge. Un vol. 23 x 15 de xviii-365 pp. Cambridge, Cambridge University Press, 1996. Prix: toile 45 £, br. 15.95 £.

Il s'agit d'une étude impressionnante qui développe une théorie epistémologique sur la base de «Virtue Ethics». On doit féliciter l'A., ne serait-ce que pour ses analyses minutieuses, la force argumentative des exemples suggérés et la perspicacité qui lui a permis de fonder une épis- témologie à partir de l'éthique aristotélicienne.

Il est vrai que cette étude n'entre pas dans une justification de «Virtue Ethics», mais se limite à prouver que des impasses de l'épisté- mologie contemporaine peuvent être dépassées grâce aux thèses de «Virtue Ethics» (p. 74). Or, même le lecteur (tel est notre cas) qui s'oppose à la thèse principale selon laquelle une action morale est bonne quand elle est réalisée par un agent vertueux et à cause de sa vertu, trouvera dans ce livre des idées et des conclusions très fécondes.

Les étapes de l'argumentation de l'A. sont les suivantes: a) chez Aristote, une vertu intellectuelle diffère de certaines vertus morales de la même façon que les vertus morales différent entre elles (p. 139) et, donc, il y a des relations causales et logiques entre les vertus morales et intellectuelles, b) les vertus intellectuelles doivent être conçues (à l'opposé d'Aristote) de manière à permettre leur relation au contingent (p. 214) et leur connexion avec les vertus morales, c'est-à-dire, toutes les vertus intellectuelles doivent être mesurées selon le modèle de la phronésis, c) la relation entre vertu-vice-devoir aux niveaux des vertus morales et des vertus intellectuelles reste la même (pp. 232-246). Il en résulte la définition suivante: «la connaissance est l'état de contact cognitif avec la réalité, état qui provient d'actions fondées sur une vertu intellectuelle» (p. 270).

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