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Boulets en pierre du Pirée : colonnettes funéraires remployées

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BOULETS EN PIERRE DU PIRÉE : COLONNETTES FUNÉRAIRES REMPLOYÉES*

1. Les trouvailles.

Au cours des recherches menées, en 1988, à l'occasion de l'anastylose des murs de Conon, sur l'Akté, au Pirée, et dans le cadre de l'étude des différentes phases de la fortification, on a pris en compte — outre les autres éléments de comparaison — l'évolution de la poliorcétique1. Dans ce but, ont été étudiés, en même temps que d'autres indices sur la technique de siège — comme la fréquence des poternes, la disposition, l'orientation et le ressaut des tours, la manière dont avait été exploité le relief, l'existence de créneaux — , les projectiles sphériques en pierre rassemblés au Musée du Pirée et qui proviennent :

a) de la grande citerne piriforme sur le tronçon Nord-Ouest de la fortification de Mounichie, à côté du terrain où fut construite la citerne cylindrique de l'ancienne Compagnie des eaux ULEN2 (fig. 1, n° 1);

b) des nettoyages de la poterne située au point kilométrique 0 + 200 de l'enceinte de Conon sur l'Akté, dans le cadre des interventions de 1985 (fig. 1, n° 2).

La plupart de ces boulets ont été taillés avec une pointe fine : ils ont en surface des aspérités que les lois de la balistique considèrent comme grossières. D'autres, moins nombreux, ont une surface soigneusement polie, les aspérités ayant été brisées avec une massette ou, mieux encore, taillées avec une laie et une massette.

La taille des boulets (fig. 9-1) correspond, pour la majorité d'entre eux, aux poids nominaux en talents et en mines, conformément aux indications que nous donnent les textes anciens pour les machines de siège appelées pétroboles, qui doivent leur nom précis au poids de la pierre qu'ils lancent. Ce sont ces poids que suivent les publications qui

* Je voudrais remercier ici Monsieur Yvon Garlan qui a lu le manuscrit et a bien voulu me faire part de ses remarques, ainsi que Mademoiselle Béatrice Detournay, à qui est due la traduction. (1) Ce sujet a été largement étudié. Voir par exemple A. Me Nicoll, «Some Developments in Hellenistic Siège Warfare», lOlh Int. Congr. Class. Arch., Ankara 1973 (1978); A. Lawrence, Greek Aims in Fortification (1974); Id., AJA 91 (1987), p. 569-604; Y. Garlan, Recherches de poliorcétique grecque (1974), avec la bibliographie complète des sources et des études contemporaines jusqu'en 1971. (2) II s'agit d'une fouille de 1961. «Πειραϊκού Έρευναι», Polémon 8 (1965/6), fig. 8.

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