Couverture fascicule

Alain Galonnier, Anecdoton Holderi ou Ordo generis Cassiodorum. Éléments pour une étude de l'authenticité boécienne des «Opuscula sacra». Préface de Fabio Troncarelli

[compte-rendu]

Année 1999 97-2 pp. 338-341
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 338

Alain Galonmer, Anecdoton Holderi ou Ordo generis Cassiodorum. Eléments pour une étude de l'authenticité boécienne des «Opuscula sacra». Préface de Fabio Troncarelli (Philosophes médiévaux, 35). Un vol. 16 x 24 de xx-152 pp. Louvain-la-Neuve, Éditions de l'Institut supérieur de philosophie; Louvain-Paris, Éditions Peeters, 1997.

«Il ne subsiste plus aucun doute sur l'appartenance, longtemps controversée, de ces traités au capital littéraire de Boèce dès lors que V Anecdoton Holderi, dévoilé en 1877 par Hermann Usener dans une Beitrag inaugurale, a décisivement permis d'asseoir l'interprétation sur une telle sentence» (p. 1). Telle est la conviction que, depuis plus d'un siècle, partagent la plupart des exégètes de la pensée boécienne. Les traités de théologie {Quomodo Trinitas unus Deus ac non très DU; Utrum Pater et Filius et Spiritus Sanctus de divinitate substantialiter praedicentur; Quomodo substantiae in eo quod sint bonae sint cum non sint substantialia bona; De fide catholica; Contra Eutychen et Nesto-

2 Si l'on compare la traduction d'É. Bréhier et celle de R. Goulet sur quelques sondages effectués, la traduction de R. Goulet est généralement plus rigoureuse (ex.: «beau» ou «beauté morale» rend mieux KaXôv que «honnête»), mais la traduction d'É. Bréhier reste intéressante. Par exemple, traduire PouA,r|cnç par «aspiration» (R. Goulet, VII, 116) plutôt que par «volonté» (É. Bréhier) est discutable, de même, traduire àyânr\Giq par «attachement» (R. Goulet) nous semble peut-être moins conforme à la doctrine stoïcienne que le terme «tendresse» utilisé par É. Bréhier. La traduction de ôeartoteia par «possession (d'esclaves)» (R. Goulet, VII, 122) donne f| ôsarcoTeia, (paû^n ouaa kcù aurr], «[...] la possession (d'esclaves), qui est elle aussi mauvaise». Cette traduction surinvestit le sens, mais traduire ôeanoiEia par «autorité du maître» (É. Bréhier) l'affaiblit. Opter pour «pouvoir du maître» serait plus neutre.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw