Couverture fascicule

Roger Munier, Le parcours oblique

[compte-rendu]

Année 1987 67 p. 422
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Page 422

Un vol. 24 x 16 de 131 pp. Paris, Éditions de la Différence, 1979.

Traducteur de Heidegger, d'O. Paz et d'A. Silesius, auteur d'essais (notamment L'Instant, Le Contour, L'Éclat), directeur de la collection «L'Espace intérieur» (Fayard), R. Munier interroge le visible au fil de ses préoccupations, tentant d'en rechercher une dimension perdue. Cette passion l'entraîna à s'écarter de Heidegger. «Le parcours oblique» est en continuité avec tous ses essais antérieurs, et prolonge l'exploration du visible. L'essai est ici principalement axé sur la poésie, le poème, le poète. «Quand se fait le poème, c'est le langage en quelque sorte qui s'érige à la faveur de la traversée, vient à l'appui de cette traversée dans son surgissement toujours inaugural» (p. 44).

Les textes («Du commencement», «Le parcours oblique», «Face à face», «La déchirure», «Le pays», «Du silence») sont en fait une suite de commentaires de plusieurs poètes: Rilke, Reda, Char, Rimbaud, Guil- levic, Bonnefoy. Lire ce livre n'est pas rien, c'est se laisser entraîner dans une marche intrigante. Le chemin le plus court (ligne droite) n'est certes pas le plus instructif.

Michel Bernard.