Couverture fascicule

André Tosel, Kant révolutionnaire. Droit et politique. Suivi de textes choisis de la «Doctrine du droit» traduits par J.-P. Lefebvre

[compte-rendu]

Année 1989 75 pp. 542-543
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 542

André Tosel, Kant révolutionnaire. Droit et politique. Suivi de textes choisis de la «Doctrine du Droit» traduits par J.-P. Lefebvre (Philosophies, 16). Un vol. 18 x 11 de 124 pp. Paris, Presses Universitaires de France, 1988. Prix: 29 FF.

Publié dans une collection à vocation essentiellement didactique, cet ouvrage, au titre quelque peu provocateur, nous présente une lecture assez audacieuse de la conception kantienne du droit et de la politique. D'emblée, l'auteur entend rompre avec l'interprétation traditionnelle de l'attitude de Kant à l'égard de la Révolution française. Cette attitude, on le sait, est marquée par la duplicité. Kant, tout en voyant dans 1789 le signe de la réalisation de la raison pratique dans l'histoire sous la forme du droit, niait par ailleurs la possibilité même d'un droit de résistance à l'oppression. Cette ambivalence ne serait due ni au prétendu moralisme exacerbé de Kant ni à une perte de l'enthousiasme originel face à la dérive jacobiniste. Tosel voit plutôt la cause profonde de cette duplicité dans la reconnaissance par Kant de «l'antinomie dramatique de l'histoire elle-même: le droit ne vient pas à

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw