ÉTUDES ÉPIGRAPHIQUES
DEUXIÈME SÉRIE (1)
(PI. XXV.)
I. — Inscriptions du Musée de Toulon.
Dans un périodique fort peu répandu, le Courrier Numismatique (2), un archéologue toulonnais, V. Rolland, a publié quelques inscriptions grecques conservées au Musée du Vieux-Toulon, inédites a-t-il semblé. Le Musée n'a gardé aucune indication de leur origine; et leur éditeur disait raisonnablement : « il serait téméraire d'affirmer que ces monuments proviennent tous de notre région, mais il serait aussi bien déraisonnable de penser qu'ils y ont tous été transportés. » Mais la plupart de ces inscriptions sont déjà connues, et la provenance du plus grand nombre peut être établie.
Seule l'épitaphe n. 4 a été trouvée dans la région, ce qui ne veut pas dire qu'elle n'y a pas été transportée à l'époque moderne, abandonnée et réenfouie. Elle avait été publiée par M. Clerc, Rev. Et. Ane, 1914, 408-409 :
Ποσειδώνια Ευπόρου (3), γυνή δε Μενεστράτου,
Μενέστρατε
Μενεστράτου 7 χαίρε .
(1) Cf. ÉCIf, 1928, 407-425. (2) Courrier Numismatique, Vil (1933), nos 33-34, pp. 79-85. J'ai été renvoyé à cette publication par le bulletin numismatique de A, David dans REG. (3) Le nouvel éditeur a reconnu justement Εύπορου; « le rhô à très petite boucle ». Clerc lisait ΕύποΕου, mais la photographie qu'il publiait montrait nettement Ευπόρου. Clerc indique l'emplacement exact de la trouvaille, à seulement 20 cm. de profondeur.