Notes
«L’écriture rend le texte autonome à l’égard de l’intention de l’auteur. Ce que le texte signifie ne coïncide plus avec ce que l’auteur a voulu dire. Signification verbale, c’est-à-dire textuelle, et signification mentale, c’est-à-dire psychologique, ont désormais des destins différents» ([1]: 124).
Sans qu’il soit besoin de faire la liste de l’ensemble des auteurs pour lesquels la coutume est une source du droit—notamment les auteurs de droit international public—, la référence à l’école historique du droit, en particulier Georg Frierich Puchta [2: 47], ou encore au Kelsen de 1939 [3: 67] suffit à montrer qu’il est possible de concevoir un droit non-écrit.
References
Ricœur, P. 1986. Du texte à l’action. Essai d’herméneutique II. Paris: Seuil.
Puchta G. F. 2004. «Encyclopédie» , trad. O. Jouanjan, In O. Jouanjan (dir.), L’esprit de l’École historique du droit, Strasbourg: Presses universitaires de Strasbourg, pp. 33–74.
Kelsen H. 2001. « Théorie du droit international coutumier » , In C. Leben, Hans Kelsen—Ecrits français de droit international, Paris: PUF, pp. 61–84.
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Soussan, A. Stefan Goltzberg: L’argumentation Juridique. Int J Semiot Law 27, 523–529 (2014). https://doi.org/10.1007/s11196-014-9376-7
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