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90 HISTORY OF PHILOSOPHY men,t. Of course, I admit that much of the diversity of interpretation is due not simply to the obscurity of Augustine's texts but to the varied frameworks of explanation which modern readers bring to this problem. However, Nash's study is a work of good scholarshi,p; it throws much "light" (whatever that means) on a key teaching in patristic thought; and it even suggests some similarities between illumination theory and present-day philosophies of language (Wittgemtein) and theories of ethical intuitionism . VERNON J. BotraKE St. Louis University John Duns Scotus and the Principle "Omne quod rnovetur ab alio movetur." By Roy R. Effler, O.F.M. Franciscan Institute Publications, Philosophy Series 15. (St. Bonaventure , N. Y.: The Franciscan Institute; Louvain" Nauwelaerts; Paderborn: Sch6ningh, 1962. Pp. xvi+208, n.p.) L'auteur donne d'abord un aper~u historique fort int~ressant sur l'usage qui a ~t6 fait du "principe de motion" depuis Platon jusqu'~ nos jours et sur les difficult6s soulev ~es contre ce principe. I1 d6finit ensuite la position de Scot dam ses traits g6n~raux: Scot rejette la validit~ universelle du principe, car il croit constater que certains ~tres sont capables de se mouvoir eux-m~mes et, d~s lors, ils ne sont pas mus ab alio; il ne volt aucune contradiction dam cette auto-motion, qui lui semble compatible ave, le principe de causalit6 et avec l'ordre universel. Mais 1'~tre qui se meut lui-m~me n'est-il pas compos~ d'un ~Mment moteur et d'un 616merit mfi? Pas n~cessairement, r~pond Scot, et il critique avec conviction routes les tentatives faites pour ~tablir la th6se contraire. II attaque sp~cialement l'argument fond6 sur le principe qu'un m~me sujet ne peut ~tre en puissance (en tant que mS) et en acte (entant que moteur) sous le m~me rapport; d'apr~s lui, ce principe (qu'il admet) n'exclut nullement l'auto-motion: de l'eau chaude (en acte) ne peut ~tre en m~me temps de l'eau froide (c'est-A-dire de l'eau chaude en puissance), mais l'eau chaude pourrait fort bien poss~xler le pouvoir acti[ de se refroidir elle-m~me (pp. 76-77). Que devient, dans ce cas, le principe: Nemo dat quod non habet? R~ponse: l'eau chaude ne poss6de pas [ormellement la qualit~ "froid," mais cUe pourrait la poss&ler virtuellement, comme Dieu poss~de virtuellement la perfection des corps qu'il erie, sans ~tre lui-m~me formeUement un corps. Bref, il n'y a aucune incompatibilit6 entre un actus virtualis et la potentia ad actum [ormalem: ainsi la volont6 poss~de le pouvoir actuel (actus virtualis) de produire en elle-m~me une volition nouvelle (actus [ormalis) qui existait en puissance pr~c&temment. Quant A savoir quels sont, en fait, les etres capables de se mouvoir eux-m~mes, c'est une question de fair et l'auteur passe en revue les diff6rents domaines o/a l'automotion se rencontre. Apr~s des consid6rations g6n6rales sur les conditions de l'automotion , il 6tudie longuement le mouvement naturel des corps (chute des corps lourds, ascension des corps 16gers), la locomotion des animaux, la croissance des vivants, l:alt6ration qualitative, enfin et surtout l'activit6 intellectuelle et l'activit6 volontaire. Dans un chapitre de conclusions, l'auteur appr6cie ,les interpr6tations de la doc- BOOK REVIEWS 91 trine de Scot proposres par les historiens antrrieurs, il examine une difficult6 soulevre par un passage du commentaire de Scot sur la Mdtaphysique d'Aristote et il prEcise la position de Scot vis-~t-vis de la prima via de Thomas d'Aquin. Cet ouvrage poss~de de solides qualitrs et se lit avec grand intrrSt. Les analyses de la doctrine scotiste nous paraissent exceUentes, de mSme que les jugements de l'auteur sur les historiens de Scot. Mais ses positions personnelles sur le fond du problame et, en consrquence, son appreciation philosophique de la th~se de Scot nous paraissent contestables et, pour nous en tenir ~t l'essentiel, nous formulerons deux critiques, l'une h l'adresse de Duns Scot et l...

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