Couverture fascicule

Benoît Patar, Le Traité de l'âme de Jean Buridan [de prima lectura]. Édition, étude critique et doctrinale

[compte-rendu]

Année 1992 86 pp. 254-256
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Un vol. 24 x 16 de 199*-891 pp. Louvain-la-Neuve, Éd. de l'Institut supérieur de philosophie, 1991. Prix: 5000 FB.

Voici une contribution impressionnante à notre connaissance de Buridan. B.P. n'a pas choisi la voie facile, bien tracée d'avance, car il s'est attaqué à un commentaire inédit et anonyme du Traité de l'âme d'Aristote, conservé dans un manuscrit de Bruges; commentaire dont l'attribution à Buridan a été soutenue par les uns, contestée par d'autres. Il n'a rien négligé pour établir la paternité de Buridan sur cet écrit et je pense que ses lecteurs reconnaîtront la solidité de sa démonstration. Fort de ces résultats d'une longue et patiente recherche, il a décidé de publier ce commentaire inédit, ainsi que d'autres textes connexes; cette édition est précédée d'une vaste étude historique et doctrinale destinée à mettre en pleine valeur les textes publiés.

Voici la structure de cette monographie monumentale, qui compte près de 1100 pages. Une brève Introduction situe Buridan dans son siècle, rappelle ce que nous savons de sa vie, conteste son «nomina- lisme» et dresse la liste de ses écrits authentiques. L'étude qui suit comporte quatre chapitres.

Le premier examine les matériaux littéraires qui seront exploités: la traduction latine du Traité de l'âme utilisée par Buridan; la quarantaine de mss de psychologie attribués à ce maître; le ms. 477 de Bruges (description remarquable, en particulier «le problème des questions manquantes»); le ms. 1093 d'Avignon (qui contient une Expositio de anima très semblable à celle de Bruges 477); le ms. H.III.30 de Turin (qui contient un résumé des commentaires de Buridan De anima et reproduit souvent le texte de Bruges 477); les deux éditions imprimées de Lokert (1516 et 1518): elles comportent des Quaestiones de anima de Buridan qui sont un amalgame de la Prima lectura et de la Secunda.

1 Signalons finalement les quelques fautes d'impression que nous avons remarquées lors de notre lecture: p. 7*: «De authenticitate Tractatu Minoris» — lire «... Trac- tatus Minoris»; p. 11*: «Fridericus vero Nôrdlingen exemplar Elementarii a. 1347-1347 [sic] descripsit»; p. 31*: le titre courant n'est pas à propos; p. 32*: «Opera Philosophica Guillelmi de Ockham» — lire «... Guillelmi de Ockham». Nous ne sommes pas parvenus à comprendre à quoi la note 38 à la page 20* entend renvoyer.

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