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Henrici de Gandavo Quodlibet XII, quaestiones 1-30. Edidit J. Decorte

[compte-rendu]

Année 1988 70 pp. 265-266
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Philosophie antique et médiévale 265

Un vol. relié 24 x 16 de Lxvi-276pp. Louvain, University Press, 1987. Prix: 2500 FB.

M.D., à qui nous devons déjà l'édition du Quodlibet XIII (1983), donne ici l'édition critique du Quodlibet XII (Noël 1288), à l'exception de la question 31, qui n'appartient pas au Quodlibet primitif: c'est un Tractatus super facto praelatorum et fratrum, qui sera édité en un volume distinct par L. Hôdl et M. Haverals.

L'étude critique qui précède le texte est, une fois de plus, un monument d'érudition et de patience. Après le rappel des éditions antérieures et des manuscrits, M.D. résout les problèmes posés par l'addition de la question 31, puis il procède à l'examen externe et interne du texte en exploitant les méthodes habituelles mises en œuvre dans la collection {y exemplar en 14 pièces, Y exemplar en 8 pièces, l'insertion de la q. 31; accidents communs et accidents isolés des mss). L'histoire du texte est clairement résumée dans le schéma de la p. lvii. Reparaît ensuite le célèbre ms. A (Paris, Nat.lat.15.350), qui porte ici le n° 19. Mais la situation est très différente de celle qu'on rencontre pour d'autres Quodlibets conservés dans le même codex: ici les corrections marginales ne sont pas des retouches rédactionnelles (dont Henri serait l'auteur), mais de simples corrections de fautes de copie; quant aux trois notes marginales, plus ou moins longues, qu'on y relève, loin d'être des additions d'Henri, ce sont des remarques critiques visant ses positions doctrinales; elles pourraient avoir pour auteur Godefroid de Fontaines, qui a été le propriétaire du ms. Conclusion de l'enquête: il est probable que le ms. A est une copie de l'original du Quodlibet XII; Henri aurait prêté son propre ms. à son collègue Godefroid pour qu'il en fasse une copie, avant de le remettre au stationnaire pour la confection de Y exemplar.

Sans vouloir exclure cette hypothèse, je me permets de soumettre aux savants éditeurs des Quodlibets, qui connaissent beaucoup mieux que moi toutes les données du problème, une suggestion relative aux deux volumes manuscrits qui contiennent le fameux ms. A (Paris, Nat. lat. 15.848 et 15.350). Henri de Gand aurait conservé la collection des mss qui avaient servi de modèles pour les apographes des Quodlibets destinés aux stationnaires de l'Université. Certains de ces mss portaient des retouches rédactionnelles plus ou moins nombreuses, écrites de sa main. A sa mort, son collègue Godefroid aurait acquis cette collection, à laquelle manquaient les trois derniers Quodlibets (XIII-XV). Il aurait complété la collection en faisant copier les questions de ces trois Quodlibets qui l'intéressaient personnellement, puis il aurait fait relier l'ensemble en deux volumes, en y joignant des textes de Thomas

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