Abstract
Augustin a découvert la Bible tardivement et progressivement, à Milan, puis en Afrique. Il ne l'a pas lue d'emblée entièrement. Il l'a utilisée sous des formes diverses, celle qu'il rapportait d'Italie, celles qu'il rencontrait en Afrique, dans les Églises catholiques et chez les donatistes, celles aussi que Jérôme venait de produire . En dépit de sa préférence pour la Septante, Augustin a toujours recherché le meilleur texte. Dans le prolongement de sa conversion et au contact de la Bible, son herméneutique aussi s'est transformée. Des observations sont faites à propos de Ct 1,6-7 , Jr 10,2-9 et Ac 1,1-3