Dialogue 23 (4):597-618 (
1984)
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Abstract
Une certaine conception censément traditionnelle du signe le présente comme une entité binaire comportant un aspect sensible et un aspect intelligible. Selon Derrida, cette conception serait tributaire du logocentrisme et solidaire de la métaphysique de la présence. L'article passe en revue certaines caractérisations clefs du signe pour déconstruire l'opposition simple et simpliste entre un signifiant censément sensible et matériel, et un signifié censément intelligible et immatériel. Distinguant la conception factorielle du signe et sa conception constitutive, il conclut que "le signe est peut-être moins un indice de la métaphysique occidentale que la soi-disant métaphysique occidentale ne serait l'indice d'une conception relativement rétrécie du signe"