Abstract
Marie-Madeleine Dienesch, disparue en janvier 1998, appartient à la génération des jeunes parlementaires qui commencent une carrière politique à la Libération, au sein du MRP. Son élection dans les Côtes-du-Nord, en 1945, est un peu le fruit du hasard. Cet article étudie comment M.-M. Dienesch s’affirme comme l’une des principales responsables du MRP et comment son enracinement dans ce département breton lui permet d’accéder à des responsabilités parlementaires. C’est l’une des rares femmes à s’imposer durablement dans la vie politique française sous la IVe puis sous la Ve République gaullienne et pompidolienne, et à participer aux gouvernements de 1968 à 1974