Rousseau et la musique : passivité et activité dans l'agrément

Archives de Philosophie 2 (2):325-342 (2001)
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Abstract

Lorsque Rousseau, au livre IV de l’Emile, distingue entre les objets physiques et les objets moraux du goût, il généralise les arguments produits depuis 1749dans les nombreux textes consacrés à la musique, sur la priorité de la mélodie sur l’harmonie. S’il est bien clair que, dans son anthropologie, toute la force de la musique repose sur l’imitation dont le chant est en charge, il s’avère néanmoins essentiel de s’interroger sur les modalités selon lesquelles une philosophie de l’expression musicale peut thématiser les déterminations matérielles de son objet. Ainsi Rousseau, lorsqu’il doit faire droit à la façon dont l’harmonie concourt d’elle-même, comme « chose physique », aux grands effets de la musique, est-il conduit à réviser les principes gnoséologiques de la dichotomie tranchée qu’il a mise en place, afin de penser les conditions effectives de la perception musicale.

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Andre Charrak
Université paris 1

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