Abstract
Résumé Cette étude se propose de confronter les pensées de Schelling et de Nicolas de Cues, bien que rien n’atteste que le premier ait connu le second. L’intérêt de cette confrontation réside alors dans la manière dont chacun traite, avec les moyens qui lui sont propres, une même problématique, celle de l’articulation entre unité, posée comme principe ontologique suprême, et totalité. Il apparaît que tous deux, pour y répondre, mettent en œuvre une conception « itérative » de l’identité, et mobilisent le paradigme de l’image pour penser le statut des choses finies. Cette comparaison permet de constater que ces deux pensées de l’unité n’ont pas pour conséquence d’annuler toute multiplicité, mais réservent au contraire à la singularité une place centrale.