In this chapter, I first outline the public health workflow from assessment via goal definition and intervention to evaluation. Further, I discuss the types and subtypes of explanation used in public health research and practice: scientific, justificatory, methodological, and prospective. In doing this, I take the discussion far beyond the usual focus in philosophy of science as answers to “why?”-questions. The chapter ends with a few comments on my proposal.

Les sociétés découvrent leur vrai visage dès qu'on les observe depuis leurs marges. La figure du mendiant offre, de ce point de vue, un cas idéal. Personnage déclassé et toujours soupçonné d'être un parasite, le mendiant est victime de tous les préjugés, de toutes les violences. Dans la société grecque classique, il est l'anti-modèle de l'homme accompli, que définit son statut de propriétaire terrien, de chef de famille et de citoyen. Mais il en est en même temps le miroir et (...) le révélateur : il lui renvoie ses propres valeurs et ses propres défauts. A travers l'étude de cinq représentations littéraires et philosophiques du mendiant puisées chez Homère, Sophocle, Aristophane, Platon et les cyniques, Etienne Helmer montre comment ce personnage, objet de mépris et de suspicion, est toujours en même temps présenté comme le porte-parole de la vérité, aussi bien sur les plans éthique et politique que métaphysique et anthropologique. Cet ouvrage, le seul en langue française consacré à cette question, n'est pas destiné aux seuls spécialistes de l'Antiquité : il s'inscrit dans un champ de recherches plus large autour de l'une des questions centrales de notre temps. (shrink)

This comment questions Lister's reading of the reciprocity condition in three respects. First, it challenges the view that this condition necessarily leads to egalitarian claims about just distribution. Secondly, it questions Lister's argument that the reciprocity condition is linked to substantial schemes of egalitarian distribution irrespective of context. Thirdly, it claims that entitlements to justice for people with mental or psychological impairments cannot be based on a distinction between willingness and unwillingness to contribute to the cooperative venture of a society.

Was wir sehen, bestimmt sich durch das, was wir im Kopf haben. Dies ist aber nicht einfach Resultat unserer Gene, sondern immer auch Ausfluss unserer Kultur: Die 'Neuronale Ästhetik' erschliesst die hier nötige Abstimmung von Natur- und Kulturgeschichte. Olaf Breidbach geht es um eine neue Phänomenologie, die Natur und Kultur nicht in zwei Bereiche teilt, denkt oder die eine auf die andere Seite zurück bricht. Unsere Art und Weise die Dinge zu sehen, wird durch die Kultivierung bestimmt, die eben (...) auch unseren Kopf ausrichtet. Das Neuronale ist nicht einfach nur Effekt einer Evolution, es ist Reflex einer Kultur und in diesem Doppelsinne als Einheit zu deuten. Es geht hier um eine neue integrative Phänomenologie, die unser Erfahren auf unsere Körperlichkeit zurück bindet, diesen Körper aber immer auch in seiner Kultur und damit seine über die blosse Natur hinausweisende Geschichte begreift. (shrink)

Le 4e de couverture indique : « Au nom de l'universel, la plupart des philosophes font abstraction de notre ancrage local : ils appréhendent l'homme comme être au monde en général, comme être-là. C'est pourtant toujours dans des lieux particuliers que nous nous trouvons, avec leurs contingences topographiques, historiques et matérielles : c'est toujours ici que nous sommes là. Mais qu'est-ce qu'un lieu, et qu'est-ce que la philosophie peut en dire? En mobilisant la géographie, la littérature, l'anthropologie et l'histoire pour (...) comprendre cet objet négligé de la philosophie occidentale, Étienne Helmer montre combien les lieux sont bien plus que les simples cadres physiques de nos existences : tout à la fois matrices identitaires et formes événementielles, ils engagent le rapport politique que les individus et les groupes entretiennent avec l'universel dans ses aspects théoriques et pratiques. ». (shrink)

Né à Sinope au IVe siècle avant J-C et mort à Corinthe après un long séjour à Athènes, Diogène est un personnage exubérant et scandaleux dont les provocations sont restées célèbres : il fait l'amour et se masturbe en public, éconduit Alexandre le Grand comme un importun et insulte ses contemporains. Figure de la transgression, il n'est pourtant pas un apôtre de l'ensauvagement : ce n'est pas la civilisation que Diogène conteste, mais les servitudes encombrant notre vie matérielle et les (...) conventions nous inféodant aux puissants. Mode de vie et pensée tout ensemble, le cynisme de Diogène est une manière neuve de philosopher qui, loin des constructions théoriques complexes, reste au plus près des réalités quotidiennes. En proposant l'idéal d'une vie simple soustraite aux illusions du désir, cette philosophie offre aux individus et aux sociétés un contre-pouvoir libérateur. Sa critique des valeurs sociales et sa puissance de dérangement n'ont pas échappé à Nietzsche ni à Foucault. Elles gardent toute leur actualité pour qui s'interroge sur les bienfaits et les méfaits de la croissance économique, sur les exclusions déchirant le monde humain. (shrink)

In this comment I challenge Kerr’s claim that a coherent expression of a ‘liberalism of freedom’ needs an extended first Rawlsian principle of justice incorporating the principle of fair equality of opportunity for two reasons. First, such an extended first principle leads to illiberal consequences by narrowing down the scope of individual responsibility for choice and effort way too much. Second, such an extended first principle misses a main Rawlsian insight, namely that in a theory of justice the principle securing (...) basic liberties and the principle of fair equality of opportunity serve different purposes. (shrink)

Selbst wenn die traditionellen Beweise der immateriellen Seele (von Platon bis Descartes) zu wünschen übrig lassen, muss uns das nicht davon abhalten, sie mit den Mitteln der modernen analytischen Philosophie neu zu fassen und wasserdicht zu machen. Ich werde (ohne eigene Diskussion der bereits vorliegenden Beweise) eine neue Version vorschlagen, die von Swinburne angeregt wurde, sich an wesentlichen Stellen von seinem Ansatz unterscheidet und auf zwei verblüffend schwachen Prämissen beruht: Einerseits auf der konsistenten Vorstellbarkeit von Gedankenspielen, in die irgend eine (...) beliebige Wahrheit über meine augenblickliche Situation integriert ist und denen zufolge ich meinen Tod seelisch, aber ohne Körper überlebe; diese Prämisse ergibt sich der virtuosen Macht unseres Möglichkeitssinns. Andererseits beruht der Beweis auf einer Voraussetzung, die sich (ohne exegetische Garantie) als Echo aristotelischer Substanz-Konzeptionen verstehen, aber ohne großen ontologischen Überbau begründen lässt – dem zufolge folgt aus der materialistischen Analyse meiner augenblicklichen Situation, dass diese Analyse während meiner gesamten Existenz gilt (einmal Körper, immer Körper). Die Logik des Beweises ist bodenständig und setzt keine strittigen modallogischen Prinzipien voraus. Und die Konklusion des Beweises besagt, dass ich jetzt eine immaterielle Seele habe, aber nichts über deren Unsterblichkeit. (shrink)