" En écrivant son Traité de l'Interprétation, Aristote a trempé sa plume à l'encre de son esprit! " L'antique remarque de Cassiodore vaut encore aujourd'hui tant la matière étudiée est complexe et le style ramassé. Aristote démonte les mécanismes du langage philosophique, aux confins de la linguistique et de la métaphysique. Il offre à cette occasion des développements fondateurs sur la formulation de la vérité, les règles de mise en contradiction, les propositions universelles, la contingence des jugements sur le futur, (...) ou encore les redoutables énonciations modales. S'appuyant sur ses prédécesseurs, Thomas d'Aquin en rédige un commentaire hautement structuré, reconnu comme l'un des plus explicites. Demeuré cependant inachevé, il est complété par Thomas de Vio, dit Cajetan, un des premiers grands thomistes et maître logicien. C'est de l'ensemble de ces deux parties de commentaires que nous proposons la traduction ; la seconde pour la première fois en langue française. (shrink)

Commentaire sur les Sentences de Pierre le Lombard (Selections) -- Commentaire de douze livres de la Métaphysique d'Aristote (Selection) -- Commentaire des dix livres de l'Éthique à Nicomaque d'Aristote (Selections) -- Commentaire des huit livres de la Politique d'Aristote, ou Traité de la vie civile (Selections) -- Commentaires de l'Écriture. Sur Mt 20, 24-26 ; Mt 22, 15-22 ; Rm 13, 1-7 ; Jn 8, 3-11.

De unione Verbi incarnati est sans doute celle des Questions disputees qui a suscite parmi les disciples de saint Thomas d'Aquin les plus apres controverses. Seule en effet, elle mentionne, a cote de l'unique esse personnel du Christ, un autre etre de ce suppot, correspondant a la nature humaine. Comment concilier cette affirmation avec la doctrine thomasienne de l'unite d'etre substantiel? Et ne risque-t-elle pas de remettre en cause l'unite ontologique du Christ, et par la de detruire Jesus? (...) Mais au-dela de ces controverses, notre QuAestio revele l'emerveillement d'un contemplatif fascine par la nouveaute ineffable de l'Incarnation. 2000 ans apres la naissance du Christ, cette oeuvre puissante, publiee pour la premiere fois en edition latin-francais, ne pourra manquer de susciter un ardent interet. (shrink)

T. 1. Livres I-V -- t. 2. Livres VI-XII.

1. Introduction. Logique.--2. Cosmologie.

A brief statement of medieval linguistic analysis as found chiefly in the works of Thomas Aquinas. A thin survey of contemporary analysis is offered in order to contrast the purported acceptance of analysis as the end of philosophy with Thomas' use of analysis as method. Unfortunately, most of the constructive work in language analysis during the past ten years is not considered. The brevity of the text precludes persuasive treatment; yet the book succeeds in its expressed purpose of (...) sketching some chief differences between the medieval and contemporary approaches in the hope that the confrontation of these currents will bring to the fore the analytic work of Aquinas himself.--D. P. B. (shrink)

This volume is the published version of a dissertation presented for the Doctorate in Theology at the Institut Catholique of Paris. The author has chosen a historical method to investigate this complex question. His main thesis is that Aquinas is free from the unacceptable position held by Leibniz concerning the necessity of evil in the created world. In order to make his point, Sentis divides his work into four different chapters preceded by a lengthy introduction. Chapter 1 and 2 with (...) the second part of the introduction constitutes an exegesis of the main texts in Aquinas dealing with the question of evil. Chapter 3 and 4 follow the prolongation of the treatment of this question in Western thought. (shrink)

Moreau sketches here with enthusiasm the large features of Aquinas’s epistemology. He is not, as he makes clear, a Thomist either by training or by avowal. The book is not, then, a specialist’s monograph or dogmatic treatise. It is Moreau’s attempt to hear what Aquinas will say to the great questions. The attempt is largely successful in attending to Aquinas’s remarks, though it does not catch their ambiguities.

Le traité Περὶ θείων ὀνομάτων de l’élève de Proclus dissimulé sous le nom de ‘Denys l’Aréopagite’— traité qui a été récemment édité en qualité de premier titre de la série Corpus Dionysiacum— est subdivisé en deux grandes parties par un excursus fameux sur le problème de la substantialité des maux. Dans la première partie, contenant les chapitres I-III, l’auteur discute la possibilité des prédications dont l’objet est le premier principe. Dans la deuxième, contenant les chapitres V-XIII, il en présente les (...) ‘noms’. Les deux parties sont séparées par le long excursus sur la nature du mal, qui forme l’objet du chapitre IV. Ce dernier s’ouvre, il est vrai, sur le propos d’examiner la dénomination de ‘Bien’ attribuée au premier principe , si bien que l’on rangerait volontiers ce chapitre dans la deuxième partie, consacrée à la présentation des ‘noms’ de Dieu et à leur commentaire. Il se trouve pourtant que l’auteur a explicitement placé la charnière principale de son traité après l’excursus sur la nature du mal. Au début du chapitre V, en effet, il déclare aborder la question de l’οὑσιωνυμία divine, en démontrant par là concevoir le ‘Bien’ comme une dénomination différente de toute autre, voire antérieure à tous les noms qui sont en relation avec l’οὑσία, et dont l’examen occupe les chapitres V-XIII. (shrink)

Why is there something rather than nothing? This form of the metaphysical question adopted by Heidegger has become quite popular. And that is very understandable; for in a world where man has it within his power to destroy the whole human race, the contingency of creatures is brought home to us with brutal clarity. Strictly speaking, however, the question is metaphysical nonsense: I may ask why I exist, why others exist, but not why being, reality, exists—it has no meaning. An (...) absolute must exist. The real question is: what kind is this absolute? Can we get any real knowledge about it, and if so, how? (shrink)