Le « corps érotique » chez Michel Henry : le « trans-paraître » de la vie dans le vivant
DOI:
https://doi.org/10.22329/p.v9i1.4043Abstract
Cet article offre une discussion sur le statut du « corps érotique » chez Michel Henry dans le cadre d’une problématique d’ordre architectonique, en tant que celle-ci présente un « tournant » dans l’ensemble de sa pensée. D’une part, ce tournant nous conduit à la question du rapport entre la vie et le vivant, à partir d’une « duplicité de l’apparaître ». D’autre part, notre approche cherche à le comprendre à la lumière d’une problématique qui s’interroge sur la possibilité pour l’apparaître de la vie d’apparaître dans celui du monde, c’est-à-dire, pour emprunter un concept de G. Jean, de « trans-paraître ». L’architectonique henrienne — dont le phénomène de l’angoisse joue un rôle charnière — le comprend pourtant non pas comme le transparaître de la vie dans le monde, mais comme celui de la différence entre la vie et le monde dans le monde lui-même. Cette caractérisation « négative » doit être confrontée à la notion du « corps érotique », lequel semble nous fournir un accès « positif » au même concept.
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