Figures

Chargement...
Couverture fascicule

À propos de monuments de Delphes : questions de chronologie ( I )

[article]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 591

«391

À PROPOS DE MONUMENTS DE DELPHES QUESTIONS DE CHRONOLOGIE (I)

La chronologie de l'art en Anatolie, en Mésopotamie et en Egypte avant la conquête d'Alexandre repose sur des bases plus solides que celle de l'art grec des époques archaïque et classique. Dans les régimes monarchiques, les palais et les tombes des souverains portent à leurs parois, gravé dans la pierre ou dans la brique ou peint sur le stuc, le nom du bâtisseur, et il en va souvent de même des temples des dieux, et même des objets conservés dans le trésor royal et dans les magasins d'armement.

Rien de tel en Grèce, où l'on est réduit à établir d'abord une chronologie relative, fondée d'une part sur des associations d'objets dans des milieux archéologiques homogènes (couches de destruction, tombes) et d'autre part sur l'hypothèse d'une évolution stylistique régulière et continue dans un même domaine et identique dans tous les domaines à la même date1, et ensuite une chronologie absolue reposant sur des concordances avec des événements historiques2. Une telle méthode laisse évidemment une assez large place à l'appréciation subjective, d'autant plus large que les événements historiques utilisés comme repères ne sont pas eux-mêmes tous datés avec précision. C'est le cas, notamment, pour la période du style orientalisant ou du haut-archaïsme, où la chronologie relative repose essentiellement sur l'abondante série des vases corinthiens, et la chronologie absolue sur la date de fondation des colonies de Sicile, et en particulier de Sélinonte, pour laquelle les historiens anciens donnent des dates différentes, manifestement reconstituées par un calcul de générations de durée différente. Les dates de fondation d'Apollonie d'Illyrie et de Marseille ne sont pas plus sûrement établies, et celle de la destruction de Smyrne dépend de la durée du règne d'Alyatte, sur laquelle les sources antiques ne sont pas non plus d'accord. Un examen

(1) G. Richter, BCH 80 (1956), p. 93 : « Nous savons que, dans l'art grec archaïque, l'évolution des formes conventionnelles vers des formes réalistes fut constante, progressive et générale. On peut la suivre pas à pas, presque décade par décade, dans tout le monde grec». Cette doctrine, énoncée ici comme un credo, a été appliquée par G. Richter pour le classement des statues archaïques dans ses volumes Kouroi et Korai. Elle fait délibérément table rase de tous les éléments historiques et personnels, tels que la patrie de l'artiste, le milieu où il a travaillé, son âge, son originalité propre, sa tendance novatrice ou conservatrice, etc. La plupart de ces éléments échappent à notre appréciation, ce qui justifiait, selon G. Richter, qu'on n'en tînt pas compte. (2) Inconvénient encore aggravé par le fait que la relation établie entre des données archéologiques et des faits historiques peut être illusoire : A. Snodgrass, «Greek Archaeology and Greek History», Classical Antiquity 4 (= CalStudClassAnt 16) (1985), p. 193-207.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw