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Les sciences médicales et leurs représentants dans l'Encyclopédie

[article]

Année 1951 4-3-4 pp. 359-368
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Les sciences médicales et leurs représentants dans YEncyclopêdie

M. Georges Huard (1). a, récemment, précisé l'origine rabelaisienne du mot Encyclopédie, qui signifie cercle de ^instruction, poétiquement traduit par Du Bellay « rond de science ». La citation vaut d'être relatée : en 1532, au chapitre XX de Pantagruel, Thaumaste, venu d'Angleterre pour juger s'il est vrai que Panurge est un « vrai puys » de science, s'avoue vaincu et convaincu, après un dialogue bouffon, que le gai compagnon est un « abysme de encyclopédie ». La première dette de V Encyclopédie envers la médecine est suivie d'une seconde, beaucoup plus connue. La traduction du Dictionnaire universel de médecine et de chirurgie, de Robert James, dont il accepte la charge, met Diderot en relation avec Briasson, David l'aîné et Durand, associés de Le Breton, imprimeur-libraire, auquel le Roi, après élaboration d'un projet de dictionnaire renfermant l'ensemble des connaissances humaines, accorde le privilège d'imprimer le nouvel ouvrage (2). Enfin, la collaboration médicale et chirurgicale de Y Encyclopédie est d'une si haute valeur qu'elle ne saurait être sous-estimée.

Médecins et chirurgiens, qui, sollicités par lui, apportent à Diderot leur collaboration, s'engagent résolument, dans la voie du progrès. Par tempérament, ils sont à l'unisson de Diderot lui- même, sinon pour le style alerte, du moins pour la tournure de l'esprit. Condensant les notions, qu'ils ont accepté d'exposer, ils s'élèvent, sur les ailes de l'esprit critique, au-dessus des idées, silencieusement et comme religieusement admises ; aucun dogme médical ne résiste à leur argumentation serrée, toutes les fois où il faut battre en brèche des théories et des pratiques, qui, selon eux,- et à juste titre, doivent périr.

(1) Diderot et i 'Encyclopédie, Catalogue de l'Exposition, in Introduction (1951). (2) Le chancelier d'Aguesseau aurait été l'intermédiaire entre Diderot et Le Breton (Maxime Leroy, Le Monde, 10-11-1951).

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