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Athletica I. Épigraphie archaïque et morphologie des stades anciens

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Page 309

ATHLETICA I

ÉPIGRAPHIE ARCHAÏQUE ET MORPHOLOGIE DES STADES ANCIENS

Que les stades les plus anciens, successeurs des pistes de fortune évoquées par Homère, aient eu une forme rectangulaire semble une idée généralement admise1, sans que l'on discerne sur quelles preuves exactement elle se fonde2. L'archéologie des stades en est en effet à ses balbutiements. Les édifices localisés grâce à la survie de quelques pauvres vestiges sont rares3. Ils sont tous relativement récents et, parmi eux, les stades où une fouille ait mis en lumière des états plus anciens se comptent sur les doigts d'une main. Le premier stade pythique est enseveli quelque part sous les alluvions du Pleistos4; ceux de Corinthe et de Némée ne semblent pas remonter au-delà du ive siècle et celui de Milet, du 11e siècle av. J.-G. Nous ne connaissons, à l'heure actuelle, que deux stades d'époque archaïque : ceux d'Olympie et de l'Isthme. Le stade archaïque d'Olympie5 n'est plus localisable que par les traces d'aménagements annexes; sa piste, vraisemblablement située à un niveau plus élevé que celle des stades postérieurs, a complètement disparu : sa forme est donc inconnue et c'est seulement d'après celle de ces mêmes stades postérieurs que l'on pourrait la supposer rectangulaire, mais toute espèce de preuve fait défaut. Le stade de

(1) P. Somella, dans EAA, s.v. « stadio », parle d'un « quadrangolo ». Sorlin Dorigny, dans DA, s.v. « stade », p. 1452 : « on admet qu'ils eurent d'abord la forme d'un quadrilatère oblong ». Fiechter, dans RE, s.v. « Stadion », col. 1973 : « Der halbkreisfôrmige Abschluss einer Seite... wird erst in spàthellenischer Zeit iiblich ». (2) Le raisonnement qui sous-tend implicitement ces propositions doit reposer sur les éléments suivants : le contenant, sous sa forme primitive, s'est vraisemblablement modelé sur le contenu, la piste elle-même, définie par les lignes de départ et d'arrivée qui forment un quadrilatère ; d'autre part, le stade le plus ancien que l'on connaisse est celui d'Olympie, sa forme est rectangulaire, donc les stades les plus anciens sont rectangulaires. Ce type de raisonnement : 1) implique que l'évolution des formes procède du simple au compliqué, ce qui est souvent faux ; 2) ignore le foisonnement de l'invention à l'époque archaïque, masqué il est vrai par la pauvreté des vestiges, mais moins soumis à la règle, en bien des domaines, qu'à l'époque classique. (3) V. la liste établie dans P. Aupert, Le stade, FD II, p. 181-189. Les astérisques y signalent les stades effectivement localisés. On y trouvera également la bibliographie de ceux des stades cités ici sans référence. (4) Ibid., p. 164-165. (5) 01. Ber. II, p. 5, 8-12 ; III, p. 5-11 (Schleif) ; VIII, p. 22-27 (A. Mallwitz). E. Kunze, ArchDelt 17 (1961-1962), p. 107-109.

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