Couverture fascicule

Charles Larmore, The Morals of Modernity

[compte-rendu]

Année 2001 99-1 pp. 145-148
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 145

. Un vol. 15 x 22,5 de 226 pp. Cambridge-New York, Cambridge University Press, 1996. Prix:

17,95 $.

A première vue, The Morals of Modernity pourrait être considéré comme la version anglaise de Modernité et morale (Paris, PUF, 1993). cependant, bien que certains articles soient repris à ce dernier volume, le contenu non seulement en est partiellement différent, mais l'ensemble des essais a été substantiellement révisé. En tant que tel, il constitue une excellente synthèse de la philosophie morale de Charles Larmore, philosophe américain qui connaît bien notre tradition continentale, et qui est un des meilleurs exemples de la fécondité des «croisements» culturels et intellectuels dans la compréhension et 1' elucidation des problèmes moraux contemporains. Larmore défend une forme de cognitivisme moral ou de réalisme moral, soutenant qu'il y a des «faits normatifs» (cf. le chapitre «Moral knowledge»), ce qui invalide toute position réductrice du type naturaliste ou positiviste. De plus, sensible à l'hétérogénéité ou à la complexité de la morale, il soutient que les sources de la morale sont diverses, et que cette diversité est raisonnable. Le conflit

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw