Richard Mervyn Hare, Sorting out ethics. Un vol. 21 x 14 de x- 192 pp. Oxford, Clarendon Press, 1997. Prix: toile 19,99 £.

Richard Mervyn Hare, Objective prescriptions and other essays. Un vol. 23 x 14 de vm-230 pp. Oxford, Clarendon Press; New York, Oxford University Press, 1999.

Richard Mervyn Hare, né en 1919, est le principal représentant d'une théorie méta-éthique intitulée «prescriptivisme», et pour être plus précis, dans son cas, il s'agit d'un «prescriptivisme universel». On sait que le prescriptivisme s'oppose au descriptivisme en ceci que dans sa perspective les jugements moraux ne peuvent se réduire à «décrire» des faits (comme par exemple des croyances). Mais dans quelle mesure peut-on dire qu'un jugement moral fait autre chose ou plus que décrire un fait? Quand on dit qu'un jugement moral est prescriptif, on veut dire qu'il contient un impératif, qu'il dirige des actions ou oriente des choix. Le prescriptivsme de Hare va néanmoins au-delà de cette première définition: car tout impératif n'est pas moral. Dans une veine kantienne, Hare soutient que les jugements moraux découlent de principes universels, basé sur des justifications (par exemple, si nous jugeons un acte «bien» ou «bon» nous devrons définir en quoi consiste ce bien ou la bonté de cet acte). Or les justifications ne sont pas particulières: elles visent une certaine universalité. Le prescriptivisme de Hare est de ce