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Les vitraux de l'ancienne église des Dominicains de Strasbourg. Les points forts de leur iconographie

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Année 2001 75-4 pp. 422-428
Fait partie d'un numéro thématique : 700e anniversaire de la naissance de Jean Tauler
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Revue des sciences religieuses 75 n° 4 (2001), p. 422-428

LES VITRAUX DE L'ANCIENNE EGLISE DES DOMINICAINS DE STRASBOURG

Les points forts de leur iconographie

À considérer le plan de l'ancienne église des Dominicains de Strasbourg, établi par l'architecte Salomon après l'incendie de 1870 et la démolition de sa ruine, à estimer l'importance et la diversité des panneaux de vitraux pourtant très lacunaires, qui en ont été conservés, l'on ne peut s'empêcher d'imaginer à l'origine, c'est-à-dire au début du xve siècle qui connut la dernière campagne de vitrerie de ses nefs, une véritable chapelle Sixtine du vitrail.

De la première église, dédiée à saint Barthélémy par fidélité à l'antique chapelle dont elle prit la place en 1254-1260, quelques sujets bibliques et une « vie » du saint patron sont demeurés ; ils occupent aujourd'hui deux fenêtres de la chapelle Saint-Laurent à la cathédrale. La seconde église - la première agrandie - construite de 1307 à 1345, permit un déploiement considérable de vitraux, essentiellement dans le chœur et dans la nef méridionale. Les petits sujets d'une Vie du Christ, conservés, ont été également montés dans deux baies semblables de la chapelle en question, mais le reliquat d'autres ensembles, parmi lesquels on compte une Annonciation, une Adoration des mages, le buste d'un saint Michel et celui d'un Christ couronné d'épines, de format de figures plus important, se trouve réparti aujourd'hui de façon anarchique dans les neuf baies cintrées de la galerie établie le long du chevet de la cathédrale et généralement désignée du nom de « cloître », ainsi que dans des caisses de la Fondation de l'Œuvre Notre-Dame. S'y ajoutent de grandes rosaces décoratives dont la fenêtre située face à l'horloge astronomique en donne un magnifique exemple. A l'image des vitraux de la chapelle Sainte-Catherine, où les Apôtres déclinent les termes du Credo, ces sujets étaient couronnés de hauts baldaquins qui constituaient une véritable grammaire d'architecture. Il en reste un nombre appréciable, mais la répartition de ces divers pinacles dans des verrières à sujets ne peut plus, à quelques exceptions près, être effectuée aujourd'hui.

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