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Notes sur l'édit de Maximum

[article]

Année 1954 78 pp. 349-360
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Page 349

NOTES SUR L'EDIT DU MAXIMUM

A. — La place du fragment de Pettorano

Mlle M. Guarducci a diligemment publié en 1940 (1) un fragment grec de l'Édit égaré dans les Abruzzes (2). Il révélait plusieurs sections inconnues du tarif, mais est-ce à bon droit que la savante éditrice ajoutait : senza che si possa dire in quale punto del testo esso debba precisamente ventre collocato? (3).

(1) Rend. Pont. Accad. Arch. 16 (1940), p. 11-24 [= Rend.] et Roll. Mus. Impero 11 (1940), p. 35-56 [= Boll.]. — Cf. Epigraphica 3 (1941), p. 168, n° 1486 et REG57 (1944), p. 179, n° 19. (2) J'ai mis en doute ailleurs (BCH 77, 1953, p. 648, n. 5) l'hypothèse suivant laquelle cet exemplaire aurait été exposé en Italie (selon MUe Guarducci, à Sulmone plutôt qu'à Pettorano où le fragment aurait été remployé). Je ne puis revenir longuement ici que sur le reproche qui m'a été fait de ne pas avoir tenu compte d'un double argument de la savante éditrice ; celle-ci rendait naturelle la présence d'une version grecque en Italie en évoquant l'exemple des textes provenant de la partie orientale de l'Empire : bisognerà pensare che, corne in varie località delV Oriente, cosi anche in Italia siano esislile copie bilingui deU'Editto, se non altro per comodo dei mercanti orientali che frequentemenie venivano neli Occidente (Rend. p. 12 ; cf. Boll. p. 37 : bisognerà pensare che accanlo al testo greco sia stato quelle latino [dont l'absence est impensable en Italie], cosi corne in molli luoghi délia stessa Grecia i due testi si trovavano l'uno accanlo all'altro) ; le fragment de Pettorano ne ferait que révéler en Italie une situation commune en Orient. Mais ce serait là étendre à un territoire latin une double erreur traditionnelle, formulée entre autres, non sans réserves, par Blumner : dass ùberall, wo die griechische Sprache herrschte, neben dem laleinischen Text auch eine griechische Ueberselzung aufgeslelll war, ist sehr wahrscheinlich. Premièrement, en « Orient », c'est-à-dire dans la partie orientale de l'Empire, des traductions grecques n'ont été trouvées que dans la seule province d'Achaïe. Pas une version grecque à côté des nombreux fragments latins provenant d'Asie Mineure, des îles, de Crète ou de Cyrénaïque. Deuxièmement, il est faux de prétendre qu'une copie bilingue de l'Édit soit apparue jusqu'ici en quelque lieu de l'Orient, ou même de l'Achaïe. Tout ce que nous possédons actuellement de l'Édit peut appartenir : a) en dehors de l'Achaïe, à un texte composé d'un préambule latin suivi d'un tarif latin ; b) en Achaïe, à un texte composé d'un préambule latin suivi d'un tarif traduit en grec. Dans l'état actuel des découvertes, supposer en Grèce et surtout en « Orient » l'existence d'une copie « bilingue », c'est-à-dire portant un tarif grec en plus d'un tarif latin (pour ne pas parler d'un préambule grec !), c'est extrapoler à la légère une documentation déjà abondante. Que dire alors d'une « bilingue » occidentale ? Un parallèle avec l'Orient, loin de corroborer l'hypothèse «italienne» de Mlle Guarducci, semble, au contraire, l'écarter définitivement. Pour d'autres arguments qui la rendent suspecte, voir A. Degrassi, Riv. Fil. 68 (1940), p. 143, n. 1. (3) Rend. p. 15 ; cf. Boll. p. 41.

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