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Eucharistie et mission de l'Église

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Année 2001 75-1 pp. 27-32
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Revue des sciences religieuses 75 n° 1 (2001), p. 27-32

EUCHARISTIE ET MISSION DE L'EGLISE

1. Ecclésiologie eucharistique

La théologie orthodoxe moderne s'accorde pour considérer la célébration eucharistique et liturgique en général de l'Église comme le lieu par excellence de sa manifestation, de son épiphanie, de son identité, le moment fort et privilégié de son existence. Cette évidence éclaire d'une manière nouvelle les écrits de l'époque pré-nicéenne. Cette trilogie - Église, Eucharistie, évêque - constitue les modes d'incarnation et de présence réelle du mystère du salut dans l'espace et dans le temps (1).

La notion de « présence réelle » a une application qui dépasse de beaucoup le seul mystère de la « transsubstantiation ». Elle est « icô- nique » dans l'évêque, qui est « type » ou « figure » du Christ dans un sens très réel pendant la célébration eucharistique. C'est par l'action permanente de l'Esprit Saint dans l'histoire que l'Église transcende sa réalité humaine, sociologique, historique et qu'elle devient et demeure toujours de manière nouvelle le Corps du Christ sur lequel repose la plénitude de l'Esprit, de la grâce et de la vie. S. Paul dit que « la plénitude de la divinité repose corporellement (acofiaTLKaiç) enr Lui (2)». Le terme «sômatikôs» peut être élargi à l'idée de l'Église comme corps (aû|j.a). On peut donc oser dire que la plénitude de la divinité, de l'Esprit Saint, de la grâce divine, de l'Esprit de la Pentecôte repose sur le Corps du Christ qu'est l'Église. L'Église, comme Corps du Christ hérite de cette grâce. Et l'Épouse, comme le dit Saint Paul dans l'Epître aux Ephésiens, est présentée comme « resplendissante, sans tache ni ride ni rien de tel (3) ».

Si on perd de vue cette, action permanente de l'Esprit dans l'Église, cette dimension de l'Église comme action eucharistique permanente, alors la durée sacramentelle et liturgique se réduit à une

(1) Voir en particulier J. Meyendorff, Initiation à la théologie byzantine, Paris, 1975, p. 274-280.

(2) Col. 1, 19 et 2, 9.

(3) Eph. 5, 27.

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