La dimension politique du langage: Essai sur Éric WeilLes investigations épistémologiques présentées ici correspondent à un ensemble de propositions buissonnières autour du langage dans la pensée d’Éric Weil. En scrutant la production théorique weilienne,il s’est agi d’envisager le fait du langage dans la mesure où il rapproche et différencie l’homme de l’animal et participe à la structuration existentielle de l’être humain en face de la violence, qui apparaît comme l’autre de la raison. En d’autres mots, la recherche montre que, chez Éric Weil, le plan du langage représente le milieu qui facilite la spécification anthropologique et la configurationraisonnable de l’être-homme dans le monde. Comme tel, il équivaut au sol d’émergence et d’historicisation de l’être humain. Le langage contribue à l’auto-constitution authentique de l’homme et à son inscription durable dans le monde. Il aide les hommes à s’orienter dans le temps ainsi qu’à organiser leur histoire. Il permet aussi au philosophe de surgir au plan mondain puis le conduit à se manifester comme homo theoreticus dans et au-delà de la spatialité et de la temporalité. L’originalité du livre se situe proprement dans l’élaboration d’une lecture omni-compréhensive du système weilien et dans la conception de la vocation politique du langage. L’auteur établit que la philosophie d’Éric Weil, sans correspondre à une discipline scientifique ou technique du langage contient, en tant que telle, une pensée du langage décisive et fondatrice, une pensée du langage qui comprend le sens de la violence et celui de la présence (la présence dans le temps de l’histoire en tant qu’existence dans la vision du Tout sensé). |
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La dimension politique du langage: essai sur Éric Weil Stève Gaston Bobongaud No preview available - 2011 |