Couverture fascicule

Aldo Magris, L'idea di destino nel pensiero antico. Vol. I: Dalle origini al v secolo A.C.; Vol. II: Da Platone a S. Agostino

[compte-rendu]

Année 1987 66 pp. 239-244
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COMPTES RENDUS

Philosophie antique et médiévale

Deux vol. 24 x 17 de 940 pp. Udine, Del Bianco editore, 1984-85. Prix: 45000 L.

Malgré d'évidentes longueurs, qui auraient pu nous être épargnées, cette étude en deux volumes constitue un ouvrage remarquable.

L'auteur brasse une matière énorme et montre une égale aisance en se penchant sur les textes les plus divers, depuis les témoignages de la pensée grecque archaïque jusqu'à l'œuvre de saint Augustin. Le lecteur ne sait trop ce qu'il doit le plus admirer: l'ampleur de la documentation érudite ou la clarté de la langue dans laquelle cette érudition s'exprime. On a rarement, très rarement, l'occasion de saluer une telle prouesse.

De surcroît, sous le nom de «destin» sont, en fait, analysées diverses notions (fatalité, nécessité, hasard, déterminisme, providence, prédestination...) qui mettent en jeu pratiquement tous les aspects de la pensée, philosophique ou religieuse, de l'Antiquité. En un sens, c'est donc l'exposé de toute la pensée antique que nous présente M. Magris, en adoptant un point de vue original. Le choix du thème permet, enfin, à l'auteur, passant du monde grec au monde juif puis au monde chrétien, de montrer à merveille comment les tendances de ce dernier recueillent le double héritage du judaïsme et de l'hellénisme et s'inscrivent dans la ligne des problèmes que ceux-ci ont formulés.

Il n'est pas exagéré de dire que nous avons affaire à un monument, analogue, en prétention, au célèbre Paideia de Werner Jaeger.

On n'est pas tenu, pour lui rendre hommage, de souscrire à chacune des positions que l'auteur choisit de prendre. Trop de questions sont abordées, trop de textes évoqués, trop de penseurs soumis à la critique, pour que M. Magris espère un seul lecteur qui lui concède tout ce qu'il soutient. Laissons les détails pour signaler la philosophie générale où baigne son ouvrage et où, malgré beaucoup de bonne volonté, nous ne saurions, pour notre part, tremper.

On l'a dit: son travail consiste à glaner au fil du temps, pour les passer au crible, tous les concepts, dont la gerbe forme l'idée complexe

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