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Une interprétation génétiste de l'éthique aristotélicienne

[note critique]

Année 1982 48 pp. 653-662
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ÉTUDES CRITIQUES

UNE INTERPRÉTATION GÉNÉTISTE DE L'ÉTHIQUE ARISTOTÉLICIENNE

En 1973, l'Institut «Luis Vives», à Madrid, assura la publication d'un énorme travail consacré par C. Vicol Ionescu à la morale aristotélicienne étudiée dans la perspective génétiste1. Ce travail, si l'on en juge par les publications ultérieures sur le sujet, est resté pour ainsi dire inaperçu. Du moins, les thèses qu'il défend n'ont trouvé aucun écho dans le monde des aristotélisants. Ce qu'expliquerait somme toute assez bien leur caractère «aventureux». Elles constituent peut-être, en effet, le chant du cygne d'une certaine interprétation génétiste, qui, par manque de pondération, a pris le risque de discréditer l'hypothèse de l'évolution elle- même. C'est à ce titre principalement qu'elles feront au reste ici l'objet de quelques réflexions2.

En plus de onze cents pages, il eût été possible de faire commodément le point d'un demi-siècle d'études consacrées aux Éthiques d'Aristote et, à l'occasion de ce bilan, d'offrir quelque solution originale à l'un ou l'autre

1 Constantin Vicol Ionescu, La filosofia moral de Aristoteles en sus etapas evolutivas, Madrid, Consejo Superior de Investigaciones Cientificas, Instituto de Filosofia «Luis Vives», 1973. Deux vol. 24,5 x 17 de 639 et 490 pp. Prix: 1400 pesetas.

2 Les deux volumes de C. Vicol, dont l'étendue et le poids avaient découragé plusieurs lecteurs, m'avaient été confiés pour compte rendu longtemps après leur publication. Je m'étais à peine mis à la tâche qu'un de mes amis, d'expression espagnole, qui s'occupait alors de la morale aristotélicienne, m'entreprit afin de pouvoir assurer lui-même le recensement de l'ouvrage. J'acceptai. Mais, quelques mois plus tard, il revint me trouver, m'expliquant son embarras d'avoir à écrire, dans la présente revue, les importantes réserves qu'il pensait devoir formuler à propos des interprétations de C. Vicol. Je résolus de prendre à mon compte les critiques que nous inspirait, à l'un et à l'autre, la lecture de son ouvrage. Mon projet de compte rendu achevé, je demandai toutefois à Mademoiselle S. Mansion d'en prendre connaissance et d'être mon censeur; ce qu'elle promit. La mort, hélas! surprit Mademoiselle Mansion avant qu'elle pût me communiquer son avis. Comble d'infortune, personne ne devait retrouver trace de mon manuscrit dans les papiers de la défunte! Ayant dû tout remettre sur le métier, j'ai profité d'une seconde lecture de C. Vicol pour donner à mon compte rendu, la forme d'une réflexion ponctuelle sur l'approche génétiste des Éthiques du Corpus Aristotelicum. Je dédie cette réflexion à la mémoire de Mademoiselle S. Mansion.

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