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Introduction

[compte-rendu]

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CHRONIQUE DES FOUILLES

ET DÉCOUVERTES ARCHÉOLOGIQUES

DANS L'ORIENT HELLÉNIQUE

(193$).

A la mémoire de Salomon Reinach. I. — Généralités.

Athènes. — La loi sur les Antiquités (1), déposée en décembre 1931 et promulguée le 28 mars 1932, a provoqué toutes sortes de réclamations parfois tendancieuses. Il a fallu qu'un communiqué officieux du Ministère de l'Instruction Publique précisât (2) que la disposition relative à la vente n'était pas nouvelle puisqu'elle datait de 1914 ; de plus, il ne s'agit que de vendre des objets « en double» et non pas des œuvres d'art dont la valeur commerciale serait inestimable (3). Le produit de ces ventes serait affecté au budget archéologique. Il faut espérer que ces déclarations rassureront les plus inquiets, alarmés par le bruit d'une évasion de statue attique dans un grand musée des Etats-Unis (4). Il faut se rappeler qu'une statue féminine assise, dont la vente à Berlin fit jadis grand tapage, vient d'être déclarée fausse par M. Galli, après bien d'autres.

Cependant le Bureau International des Musées aurait pris des mesures pour que désormais cessât l'exportation clandestine des œuvres d'art et que fût assuré le retour au pays d'origine des œuvres exportées par fraude ou par vol (5).

(1) BCH, IV, 1931. Chronique, p. 451. (2) Hestia, 2 janvier 1933. (3) Athinoïka Néa du 6 janvier 1933. (4) Messager d'Athènes, 10 novembre 1932; Hestia, 22 janvier 1933. (5) Messager d'Athènes, 30 décembre 1932. 11 n'empêche que la loi était « fort draconienne » par la Revue archéologique, 1932, t. XXXVI, 5· s., p. 103.