Filozofija i drustvo 2013 Volume 24, Issue 4, Pages: 5-18
https://doi.org/10.2298/FID1304005B
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Cited by
L’oubli épistémologique: Les ancrages du savoir dans l’histoire culturelle
Breznik Maja (Université de Ljubljana, Faculté de la Philosophie, Ljubljana, Slovenia)
L’acte constitutif de l’histoire culturelle contemporaine était la coupure
avec les presuppositions épistémologiques et méthodologiques de l’histoire
économique et sociale. Le champ nouveau de l’historiographie, rompant avec
»la tradition historiographique«, s’est fondé sur le nouveau »matérialisme«
et sur la théorie de la réprésentation. Une question inquiétante cepandant
s’impose: dans quelle mesure les conceptualisations et les méthodologies de
l’histoire contemporaine ne sont que costumes nouveaux pour vieux
engagements de l’histoire? Le matérialisme nouveau ne déguise-t-il pas la
vieille pratique des historiens de rassembler des »faits«? La théorie de la
réprésentation ne déguise-t-elle pas l’idée des méntalités? Si la réponse
est affirmatif, il faut poser une nouvelle question: Les grandes luttes dans
le champ de l’histoire ne sont-elles pas des stratégies d’oubli qui
essaient d’effacer la mémoire de l’historiographie recente et de ses effets
cognitifs?
Keywords: histoire économique et sociale, théorie de la réprésentation, nouveau matérialisme, stratégies d’oubli