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Tête féminine du IVe siècle av. J.-C. au Musée du Louvre

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TÊTE FÉMININE DU IVe SIECLE AV. J.-C. AU MUSÉE DU LOUVRE

(PL VII)

Le Musée du Louvre a acquis en 1942 une petite tête féminine, en marbre, dont la provenance est inconnue. Le marbre est de Paros, comme l'indiquent son grain . et sa transparence. La qualité du travail semble indiquer qu'il s'agit d'un original grec. Malheureusement la tête, qui devait être recouverte d'une croûte de concrétions calcaires assez épaisse — à en juger par ce qu'il en reste dans le creux des oreilles, ■ — a été nettoyée à l'acide : l'épiderme, en effet, a perdu sa fleur et pris un aspect savonneux et brillant qui est la conséquence de ce fâcheux nettoyage.

La hauteur totale du fragment est de 0,167 ; la hauteur de la tête seule de 0,158, pour une largeur de 0,14 et une longueur de 0,155. La cassure a un peu entamé le menton du côté gauche ; mais, de l'autre côté, le cou est conservé sur quelques centimètres et l'on en voit encore une amorce dans, l'axe du nez ; de sorte que l'on peut en apprécier l'épaisseur (environ 0,09). D'autre part, le nez en partie brisé avait été restauré au moyen d'une pièce de marbre fixée par deux tenons. Cette restauration a été supprimée par le précédent propriétaire de l'objet ; mais le résultat de l'opération est des plus fâcheux, car les deux trous des tenons, remplis de plâtre, accentuent la disgrâce de la mutilation.

Que l'on nous permette d'ouvrir ici une parenthèse. Après l'interventionnisme exagéré des époques précédentes, on penche aujourd'hui vers l'excès contraire, qui est le respect absolu des mutilations. Il y a cependant des cas où la restauration paraît s'imposer, à condition qu'elle soit discrète et loyale. L'un de ces cas est celui de la Suppliante Barberini. Notre premier soin, une fois qu'elle fut en notre possession, a été de la débarrasser des restaurations inacceptables qu'elle avait subies : elle a ainsi perdu la main

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