La question du mal chez Hannah Arendt: rupture ou continuité?

Authors

  • SOPHIE CLOUTIER Université Laval

DOI:

https://doi.org/10.22329/p.v3i1.282

Keywords:

Hannah Arendt, mal radical, banalité du mal, totalitarisme, Eichmann

Abstract

La question du mal politique est devenue un thème central dans la pensée de Hannah Arendt. Lorsqu'elle travailla sur la compréhension du phénomène du totalitarisme, Arendt utilisa l'expression kantienne de «mal radical» afin de rendre compte de l'apparition d'une nouvelle forme extrême de mal politique. À la suite du procès du criminel nazi Adolf Eichmann, auquel elle assista à titre d'envoyée spéciale pour le New Yorker, Arendt se retrouva face à un nouveau concept, celui de «banalité du mal». Cet article propose donc de faire état de ces deux conceptions du mal en demandant si le passage d'un concept à l'autre marque une rupture ou une continuité dans l'oeuvre de Arendt.

Author Biography

SOPHIE CLOUTIER, Université Laval

Étudiante au doctorat en philosophie à l'Université Laval

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Published

2008-03-29

Issue

Section

Articles