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Philipp W. Rosemann, Omne agens agit sibi simile. A repetition of scholastic metaphysics

[compte-rendu]

Année 2000 98-1 pp. 155-156
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Philipp W. Rosemann, Omne agens agit sibi simile. A repetition of scholastic metaphysics (Louvain Philosophical Studies, 12). Un vol. 24 x 17 de 365 pp. Louvain, Leuven University Press, 1996.

Le principe selon lequel tout agent agit de façon semblable à soi, ou selon lequel, plus simplement, l'effet est semblable à sa cause, est certes un des principes fondamentaux de la pensée métaphysique médiévale et sans doute de la pensée métaphysique tout court. A ce titre, sa justification ne fait que très rarement l'objet d'une explicitation. Le grand mérite de l'enquête de l'A. est précisément de retracer les tenants et les aboutissants les plus importants de ce principe, en commençant par Platon, Aristote, jusqu'à Thomas d'Aquin en passant par Plotin, la tradition néoplatonicienne, Avicenne, Averroès, Jean Scot Erigène, Pierre Lombard, Albert le Grand. C'est Aristote qui jette explicitement les bases de la causalité univoque avec son célèbre aphorisme selon lequel c'est un homme qui engendre un homme avec l'aide du soleil. La similitude de

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