BCH 135 (2011) Dikili Tash
Pascal Darcque (CNRS, Nanterre), Haïdo Koukouli-Chryssanthaki (éphore émérite, Kavala), Dimitra Malamidou (XVIIIe éphorie des Antiquités préhistoriques et classiques, Kavala) et Zoï Tsirtsoni (CNRS, Lyon)*
Après une année 2009 consacrée à l’étude, la deuxième campagne de fouille du nouveau programme de recherches sur Dikili Tash 1 s’est déroulée entre le 24 juin et le 6 août 2010, grâce au soutien, d’une part, des institutions de tutelle : la Société archéologique d’Athènes et l’École française d’Athènes ; d’autre part, du ministère français des Affaires étrangères et européennes, de l’Institute for Aegean Prehistory (INSTAP), de la National Geographic Society, de la municipalité de Philippi, de l’Agence nationale de la recherche (ANR) et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Nous avons également bénéficié du soutien logistique et humain de la XVIIIe éphorie des Antiquités préhistoriques et classiques de Kavala grâce à la bienveillance de son directeur M. Z. Bonias, et de la responsable du secteur de Philippes, Mme M. Nikolaïdou. Les moyens disponibles nous ont permis de rassembler une équipe d’environ quarante-cinq personnes 2 sur le terrain. Nous avons procédé à une série de carottages dans le site même et avons poursuivi la fouille des trois secteurs ouverts en 2008 3.
* Sauf mention contraire, les clichés illustrant ce rapport sont de P. Darcque et appartiennent à l’EFA.
1. Sur la première campagne, voir P. Darcque et al., BCH 133 (2009), p. 529-541.
2. Outre les quatre directeurs du programme, elle comprenait : N. Doutau, M. Lychounas, archéologue de rang A à la 12e éphorie des Antiquités byzantines de Kavala, M. Palaiologou, S. Prévost-Dermarkar, T. Siopi, responsables de secteur ; T. Valamoti, maître de conférences à l’université de Thessalonique, chargée de l’étude des restes botaniques ; L. Lespez, maître de conférences à l’université de Caen, et R. Davidson, ingénieur de recherche au CNRS (laboratoire Geophen), responsables des carottages ; C. Germain-Vallée, archéologue au service départemental du Calvados, micromorphologue ; L. Fadin (EFA), S. Budin et A. Masalski (stagiaires), topographes ; Fr. Bourguignon (agence Nova Cella), coordinateur du dossier graphique ; S. Monnet, dessinateur ; M. Bernard, restauratrice ; M. Karavélidis, intendant ; E. Achimastou, E. Almasidou, M. Benet, A. Boucher, conservatrice au musée des Antiquités nationales (Saint-Germainen-Laye), C. Choquenet, C. Évangelidou, A. Fassoulas, A. Karathanou, R. Kiorpé, M. Kokkidou, T. Krapf, A. Lotode, H. Mourtarakou, C. Pétridou, E. Télioridou, E. Tsiolaki, D. Valamotis, E. Vliora, C. Watroba, S. Zachariadis, archéologues et étudiants, venant d’universités grecques (Athènes, Thessalonique), suisse (Bâle) et françaises (Montpellier, Paris I) ; G. Pavlidis et G. Papadopoulos, conducteurs d’engin ; K. Archontoglou, C. Arnaoutoglou, T. Bicaco («Spyros » ), V. Karavasiliadis, S. Larakou, J. Mengidis, ouvriers.
3. Pour la situation des secteurs, voir le plan topographique publié dans BCH 133 (2009), p. 531, fig. 1.
