BCH 136-137 (2012-2013) Dikili Tash
Pascal Darcque, Haïdo Koukouli-Chryssanthaki, Dimitra Malamidou et Zoï Tsirtsoni 1
Après une année 2011 entièrement consacrée au traitement du mobilier et à l’étude, les recherches menées en 2012 à Dikili Tash ont comporté, d’une part, une campagne de fouilles, du 2 juillet au 10 août, la troisième de ce programme 2, et, d’autre part, deux campagnes d’étude successives effectuées au printemps. Ces recherches ont été conduites avec le soutien des institutions de tutelle du programme, la Société archéologique d’Athènes et l’École française d’Athènes, ainsi qu’avec le soutien du ministère français des Affaires étrangères, de l’Institute for Aegean Prehistory (INSTAP), de la National Geographic Society, de la municipalité de Kavala et du CNRS (UMR 7041). Les moyens disponibles nous ont permis de mobiliser, pour l’ensemble des opérations, une quarantaine de personnes au total 3. Les activités de terrain ont concerné deux dossiers : les premières installations humaines et le secteur 6.
I. Les premières installations humaines
Les résultats obtenus en 2010-2011 à partir des carottes C1-C6 4 nous ont incités à préciser l’étendue et la date des niveaux archéologiques installés juste au-dessus du paléosol
1 . P. Darcque (CNRS, Nanterre), H. Koukouli-Chryssanthaki (éphore émérite, Kavala), D. Mala midou (XVIIIe EPKA, Kavala) et Z. Tsirtsoni (CNRS, Nanterre).
2 . Sur les deux campagnes de fouilles précédentes (2008 et 2010), voir P. Darcque, H. Koukou li-Chrys santhaki, D. Malamidou, Z. Tsirtsoni, BCH 133 (2009), p. 529-541, et
BCH 135 (2011), p. 497-516.
3 . Ont participé à la campagne d’étude d’avril : A. Boucher, Z. Cahier Proust et C. Watroba ; à la campagne d’étude de mai-juin : A. Gardeisen (UMR 5140, Lattes), A. Nieto, A. Renaud et T. Théodoropoulou ; à la campagne de fouille : T. Valamoti (université de Thessalonique), responsable des études paléobotaniques, L. Lespez (université de Caen) et R. Davidson (laboratoire Geophen, Caen), en charge des carottages, avec l’aide des ouvriers V. Karavélidis et J. Topalli, C. Choquenet et S. Prévost-Dermarkar, responsables de chantier, A. Boucher, Z. Cahier Proust, A. Creuzieux, Chr. Evangélidou, S. Grosfilley, D. Mengidis, B. Pérello et C. Watroba, archéologues de terrain, K. Archontoglou, S. Larakou, ouvriers, M. Bernard, restauratrice, avec le concours d’E. Nikolouzou et de A. Mylonidou, L. Fadin (EFA), S. Laqbayli et K. Guadagnini (stagiaires) en charge de la topographie, Fr. Bourguignon (agence NOVA CELLA), S. Monnet et P. Ramis, dossier graphique, R. Douaud (UMR 7041), dessin d’objets, M. Kara vélidis (EFA), intendance et restauration, E. Almasidou, N. Bolou, K. Karatasaki, M. Kokkidou, E. Mintzaridou, C. Petridou, Z. Stratiadou et E. Télioridou, étudiantes à l’université de Thessalonique, flottation. Nous remercions le personnel de la XVIIIe EPKA de Kavala, en particulier sa directrice, Mme Maria Nikolaïdou, pour son soutien et sa bienveillante attention.
4 . BCH 135 (2011), p. 498-503 ; L. Lespez, Z. Tsirtsoni, P. Darcque et al., «The Lowest Levels at Dikili Tash, Northern Greece : A Missing Link in the Early Neolithic of Europe » , Antiquity 87 (2013), p. 30-45.
