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Onomastique chrétienne et culte des martyrs dans la Rome des IIIe-VIe siècles

[article]

Année 1989 20-3 pp. 324-335
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Page 324

Revue théologique de Louvain, 20, 1989, 324-335. Odile De Bruyn

Onomastique chrétienne et culte des martyrs dans la Rome des IIIe- VIe siècles

«Le relevé méthodique des noms chrétiens dans l'antiquité (...) serait particulièrement important pour constater les progrès de la dévotion à certains martyrs et la diffusion de leur culte. La méthode a été appliquée à un petit nombre de noms et a donné de bons résultats. Elle devrait être généralisée»1. En lisant ces quelques lignes du Père Delehaye et en parcourant les études d'onomastique chrétienne réalisées par Kajanto, Marrou, Pietri et Duval2, il nous a paru intéressant de nous attacher aux noms portés par les chrétiens dans l'Antiquité3 comme indicateurs de la «popularité» des martyrs4.

Nous nous sommes limitée, dans le présent article, à la ville de Rome, pour laquelle le matériel épigraphique - qui constitue la source par excellence de tout travail d'onomastique - est de loin le plus riche, et surtout le plus accessible, grâce à la publication du corpus d' Inscriptiones christianae urbis Romae,

1 H. Delehaye, Les origines du culte des martyrs (coll. Subsidia hagiographica, n° 20), 2e éd., Bruxelles, 1933, p. 139. Le Père Delehaye donne quelques exemples d'études de ce genre : pour les saints Cosme et Damien : P. Maas, in Byzantinische Zeitschrift, t. XVII, 1908, p. 604-7 ; pour saint Georges : P. Maas, in K. Krumbacher, Der heilige Georg in der griechischen Uberlieferung, Munich, 1911, p. 317-20.

2 I. Kajanto, Onomastic studies in the early Christian inscriptions of Rome and Carthage, in Acta instituti romani Finlandiae, t. II, 1, Helsinki, 1963, spécialement p. 92- 100 ; I. Kajanto, The émergence of the late single name System, H.-I. Marrou, Problèmes généraux de l'onomastique chrétienne, C. Pietri, Remarques sur l'onomastique chrétienne de Rome, et N. Duval, Observations sur l'onomastique dans les inscriptions chrétiennes d'Afrique du Nord, in L'onomastique latine, Paris, 13-15 octobre 1975 (coll. Colloques internationaux du Centre national de la recherche scientifique, n° 564), Paris, 1977, p. 421- 456.

3 Comme l'a montré Kajanto (Onomastic studies..., p. 3-54 ; The émergence of the late single name system..., p. 421-30), le «système du nom unique», impliquant la disparition du gentilice, s'est peu à peu généralisé chez les chrétiens de l'Antiquité, spécialement depuis l'époque de Constantin.

4 Selon la définition du Père Delehaye (Sanctus. Essai sur le culte des saints dans l'Antiquité [coll. Subsidia hagiographica, n° 17], Bruxelles, 1927, p. 122), le martyr est une victime de la persécution, honorée dans l'Église d'un culte public. A l'époque étudiée, il n'existait pas encore de procédure de canonisation ; un chrétien persécuté pour sa foi était officiellement désigné sous le nom de «martyr» à partir du moment où son culte avait été approuvé par l'évêque du lieu de sa sépulture. Signalons encore qu'à l'origine le culte des saints était limité aux martyrs, mais qu'à partir de la fin du IVe siècle, l'Église commença à honorer et à reconnaître comme saints des personnages non martyrs (évêques, vierges, ascètes...). Nous avons choisi d'étudier les martyrs, ceux-ci étant restés, jusqu'à la fin du VIe siècle, les saints par excellence. Cf. H. Delehaye, Les origines..., p. 94-99 ; J. Gaudemet, L'Église dans l'Empire romain (IVe-Ve siècles), in Histoire du Droit et des Institutions de l'Église en Occident, sous la dir. de G. Le Bras, t. NI, Paris, 1958, p. 692-93.

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