Couverture fascicule

L'Académie Royale des Sciences : ses Correspondants en Suisse.

[article]

Année 1951 4-2 pp. 159-170
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 159

L'Académie Royale des Sciences ses Correspondants en Suisse(1)

L'Académie royale des Sciences a depuis son origine tenu à s'assurer le concours des plus illustres savants étrangers. Dès son établissement, en 1666, Colbert lui avait attaché le célèbre Huygens. En 1672 (2), l'astronome danois Rœmer, invité par Picard, quitte le Danemark et entre à l'Académie. En 1675, Leibniz devient associé étranger, bientôt suivi par le « géomètre » Tschirnhaus, en 1682. Puis c'est Homberg, le médecin, né à Ôatavia, qui est nommé académicien chimiste en 1691, Jacques Cassini et Jacques- Philippe Maraldi, tous deux astronomes, en 1694, Guglielmini, associé physicien, en 1696. On remarquera que nul savant des pays suisses ne se trouve dans cette première Académie.

Ce n'est qu'au moment du renouvellement de l'Académie, à l'époque où elle reçoit un nouveau règlement, au début de l'année 1699, que 8 postes d'associés étrangers sont créés et que le même jour, le 14 février 1699, les deux frères Bernoulli, Jacques et Jean, de Bâle, se voient attribuer respectivement les places n° 5 et n° 6. La Suisse ne cessera plus désormais d'être représentée à l'Académie royale des Sciences par un membre associé au moins, le plus souvent elle le sera par deux, et même de 1761 à 1777, elle en aura. 4 : Ch. Bonnet, D. Bernoulli, Albert Haller et Euler, ainsi que de 1778 à 1781, Tronchin ayant succédé à Haller. Il est d'ailleurs à remarquer que sur les 8 places d'associés étrangers, 3 seulement n'eurent jamais de titulaire suisse, la première fut occupée vingt-cinq ans par Jean-Pierre de Crouzas, la deuxième dut recevoir pendant six ans Euler en qualité de surnuméraire, l'Académie n'ayant pu se résoudre à attendre la vacance d'une'

(1) Communication présentée au Congrès de l'Association française pour l'Avancement des Sciences, Genève, juillet 1948. (2) Cf. Éloge de Rœmer par d'Alembert. La date de 1685 donnée par V Index biographique des Membres et Correspondants de V Académie des Sciences semble inexacte.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw