Un vol. 23 x 16 de 274 pp. Stuttgart, Klett-Cotta, 1984.
A côté d'autres catégories du système, l'esprit absolu fait un peu figure de parent pauvre au sein des recherches hégéliennes. Aussi quelques spécialistes se sont-ils rassemblés à Capri et à Naples en mai 1983 pour contribuer à une meilleure compréhension de la clef de voûte du système. L'ouvrage ici présenté regroupe dix-huit des communications qui y furent prononcées.
L'Internationale Hegel-Vereinigung qui organisait ce colloque avait d'abord voulu mettre l'accent sur la «conception hégélienne de la philosophie» (pp. 13-123; communications de H. F. Fulda, P.-J. Labarrière, L. Lugarini, G. Jarczyck, N.W. Motroschilowa, R. Bodei, M. Buhr, R. Franchini). P.-J. Labarrière {L'esprit absolu n'est pas l'absolu de l'esprit. De l'ontologique au logique, pp. 35-41) en analysant la critique hégélienne de la religion entendue comme représentation de l'absolu, insiste sur l'identité de contenu entre religion et philosophie,