Couverture fascicule

François-Pierre Maine de Biran, Œuvres. Tome IV: De l'aperception immédiate (Mémoire de Berlin 1807). Édité par Ives Radrizzani
François-Pierre Maine de Biran, Œuvres. Tome XIII-2: Correspondance philosophique 1766-1804. Édité par André Robinet et Nelly Bruyère
François-Pierre Maine de Biran, Œuvres. Tome XIII-3: Correspondance philosophique 1805-1824. Édité par André Robinet et Nelly Bruyère

[compte-rendu]

Année 1997 95-3 pp. 558-560
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558 Comptes rendus

François-Pierre Maine de Biran, Œuvres. Tome IV: De l'apercep- tion immédiate (Mémoire de Berlin 1807). Édité par Ives Radrizzani (Bibliothèque des textes philosophiques). Un vol. 21 x 14 de xxvni- 308 pp. Paris, Vrin, 1995. Prix: 198 FF.

François-Pierre Maine de Biran, Œuvres. Tome XIII-2: Correspondance philosophique 1766-1804. Édité par André Robinet et Nelly Bruyère (Bibliothèque des textes philosophiques). Un vol. 21 x 14 de xxn-420 pp. Paris, Vrin, 1996. Prix: 375 FF.

François-Pierre Maine de Biran, Œuvres. Tome XIII-3: Correspondance philosophique 1805-1824. Édité par André Robinet et Nelly Bruyère (Bibliothèque des textes philosophiques). Un vol. 21 x 14 de pp. 421-924 pp. Paris, Vrin, 1996. Prix: 400 FF.

La nouvelle édition des œuvres de Maine de Biran, publiée sous la direction de F. Azouvi, s'est accrue récement de trois volumes.

La premier reproduit le «Mémoire de Berlin». Pour participer à un concours proposé par l'Académie de cette ville en 1805, Maine de Biran composa en mars 1807, en quatre semaines, un mémoire sur le sujet mis au concours, qu'il est bon de rappeler: «Y a-t-il des aperceptions internes immédiates? En quoi l'aperception interne diffère-t-elle de l'intuition? Quelle différence y a-t-il entre l'intuition, la sensation et le sentiment? Quels sont les rapports de ces actes ou états de l'âme avec les notions et les idées?» Maine de Biran attendait d'une académie étrangère qu'elle attestât la valeur de ses idées, il en espérait une reconnaissance véritable. Ce fut le cas. Biran l'a reconnu lui-même: le Mémoire de Berlin ne serait qu'une seconde rédaction du Mémoire sur la décomposition de la pensée, qui avait été couronné par l'Institut en 1805, mais dont la forme a été remise sur le métier et reprise en profondeur, ce qui permet de synthétiser et d'exposer bien mieux la matière qui était déjà celle du Mémoire de 1805. Le texte qui a servi pour la présente édition est celui du manuscrit même envoyé à Berlin en 1807. Il avait été rédigé par un copiste. Les marges et l'interligne sont couverts d'annotations de la main de Biran, qui a très souvent et à plusieurs époques retouché son mémoire. On compte jusqu'à sept couches de correction. Ives Radrizzani, comme Cousin et Echeverria avant lui, a voulu avant tout restituer le texte tel qu'il fut envoyé par Biran à l'Académie de Berlin. En note il indique les variantes de la main de Biran, sauf en cas d'erreur manifeste du copiste. Pour ne pas alourdir l'appareil critique, il donne comme variante la dernière version retenue par Biran, omettant donc, sauf modification trop importante du texte, ses divers stades intermédiaires. Aussitôt après avoir envoyé son mémoire à Berlin, Biran pensa à sa publication possible et dès lors en reprit le manuscrit en main, ne cessant de le retravailler. Mais la publication ne se fera pas. En 1812

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