Plan

Chargement...
Couverture fascicule

L'abstraction

[article]

Année 1938 57 pp. 5-20
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 5

5

L'abstraction

Le problème de l'abstraction est un des problèmes cruciaux de la philosophie. La solution qu'on en formule commande tout le système philosophique. Elle implique d'ailleurs toute une métaphysique. Elle est fonction de la conception qu'on se fait de la nature profonde de l'esprit, de la signification ultime de la matière sensible et de la relation qui se joue entre l'un et l'autre.

Pour arriver au cœur de la question, nous allons, dans une première partie, étudier le terrain, nous rendre compte des difficultés qui s'y rencontrent, repérer certains chemins qu'il y a lieu d'éviter, parce que sans issue, au jugement de l'histoire, mais aussi réunir, chemin faisant, quelques indications positives qui inspireront un essai de solution, lequel sera proposé dans une seconde partie.

I

Une première alternative: Réalisme ou idéalisme

Devant le problème de l'abstraction, la pensée humaine a oscillé entre des solutions extrêmes.

Nous constatons une première tendance que les penseurs modernes d'inspiration idéaliste désignent communément du nom de réalisme. . Ils entendent par là l'attitude de pensée qui, conformément aux conceptions du sens commun, réaliste par instinct, donne la priorité au monde matériel, au sensible. Il y a d'abord le réel sensible, l'univers matériel, et il y a ensuite la pensée, l'esprit, en face de ce monde, ouvert sur le monde, entrant en contact immédiat avec lui par l'intuition sensible. Dans cette conception, l'abstraction intellectuelle se présente avant tout comme l'analyse d'un donné. Elle s'exprime en termes d'analyse : l'intellect découvre son contenu propre dans le donné sensible, il l'abstrait de ce donné. D'où la solide objectivité de l'intelligible : celui-ci se fonde sur un contenu sensible qui est indéniablement objectif, vu que le

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw