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À propos d'une nouvelle inscription arcadienne

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À PROPOS D'UNE NOUVELLE INSCRIPTION

ARCADIENNE1

L'épigraphiste hollandais G. J. Te Riele, qui a déjà fait connaître plusieurs textes arcadiens2, vient de donner dans le BCH 111 (1987) p. 167-190, une remarquable édition du traité de sympolitie entre Mantinée et la bourgade voisine d'Hélisson. Datée du début du ive siècle par l'écriture et par quelques renseignements fournis par les historiens anciens, cette inscription est le plus vieux traité de sympolitie que nous connaissions : importante pour les indications qu'elle fournit sur les procédures d'enregistrement des nouveaux citoyens et sur la pérennité des cultes locaux, elle sera sans aucun doute abondamment commentée par les historiens et les spécialistes du droit antique3.

Du point de vue du dialecte, le principal intérêt de ce texte est de combler une lacune considérable de notre documentation puisque le corpus de Mantinée, à l'exception de deux catalogues4, ne comportait jusqu'ici aucune inscription dialectale du ive siècle qui fût, par conséquent, postérieure à l'adoption de l'alphabet milésien. On possède désormais une référence locale fiable pour évaluer les graphies ambiguës des deux inscriptions archaïques de Mantinée, IG V 2, 261, et surtout 262. Les principaux rapprochements lexicaux et linguistiques avec les textes de même nature, et en particulier la synœcie Buck, 21 (= Schwyzer, DGE, 665), ayant été bien mis en évidence par l'éditeur, je me bornerai dans les pages qui suivent à l'analyse philologique des différents points de l'inscription qui viennent enrichir la dialectologie et à quelques hypothèses étymologiques sur quelques formes nouvelles et surprenantes. Je commencerai néanmoins par quelques remarques de méthode concernant la présentation de textes dialectaux.

(1) J'aurai souvent à renvoyer à mon récent ouvrage sur l'arcadien : Recherches sur le dialecte arcadien, 3 vol. (1986); ci-après abrégé en RDA.

(2) Inscriptions de Phigalie, BCH 90 (1966), p. 248-273; règlement civil d'Alipheira, RA (1967), p. 209- 224; loi sacrée de Mégalopolis concernant le culte des dieux égyptiens, BCH 102 (1978), p. 325-331.

(3) Le point le plus curieux de ce texte est le sens du mot πόλις à la ligne 6-7. Il est en effet stipulé 1. 7 qu'Hélisson devient une κώμα mais que la πόλις των Έλισ/ασίων reste en l'état : μινόνσας τϊς [πό] | λιος των Έλισ5ασίων ώσκερ έχε[ι] ίν πάντα χρόνον. Ici πόλις semble clairement désigner un lieu, des murs, peut-être même l'acropole de la cité annexée.

(4) Cf. RDA II, p. 122-129.

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