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La perception du monde extérieur

[article]

Année 1914 81 pp. 78-86
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Page 78

V.

LA PERCEPTION DU MONDE EXTÉRIEUR *).

Le Dr Ostler, avantageusement connu par son ouvrage Die Psychologie des Hugo v. H. Viktor, nous offre une nouvelle œuvre extrêmement remarquable pour l'érudition, la pénétration et la vigueur de pensée.

Son but est de montrer l'insuffisance épistémologique du réalisme purement interprétationiste, et de construire à sa façon un réalisme perceptioniste modéré.

De cet opulent volume nous ne rapporterons que les lignes fonda» mentales, en insistant seulement sur les traits qui intéressent plus directement la théorie scolastique, dont l'auteur se trouve plus éloigné qu'il ne l'imagine.

Dans une rapide introduction, le Dr Ostler rappelle l'importance du problème critique, et nous en précise les termes comme suit. — Le monde dont la réalité est en cause, ce n'est pas un monde quelconque, mais le monde qui s'impose à nos sens et dont notre corps constitue le centre. 11 s'agit de son extériorité, de son altérité, qui le rend extérieur à la conscience, de sa spatialité, qui le rend extérieur à nos sens. En sorte que demander si ce monde-là est réel, c'est demander s'il possède une existence indépendamment de la représentation que nous en avons. — Entre réalistes le point délicat est de déterminer par quel processus nous entrons en connaissance de la réalité extérieure, de dire si cette réalité nous est livrée directe-

1) D. phil. Beinrich Ostler, Die Realitât der Aussenwelt, mit einetn Beitrag sur Théorie der Gesichtswahrnehmung. Un vol. in-8» de XI-444 page*. Paderborn,

Ferdinand Schôningh, 1012.

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