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Page 727

1992] délos 727

DÉLOS

1. — Restauration du dallage à l'Ouest du Bâtiment à Abside

par Alexandre Farnoux et Emmanuel Desroches

Une troisième et dernière campagne de restauration a été menée sur le dallage situé entre GD 39 et GD 42, de juillet à octobre1. La campagne de 1990 avait vu la restauration et la remise en place des dalles du secteur I. Celle de 1991 a porté sur le secteur II, à l'Ouest du Bâtiment à Abside où quatre dalles seulement sur les vingt-deux avaient été restaurées. La surface totale de dallage dans ces secteurs est de 30 m 2 environ. Le travail a consisté à poursuivre et achever le collage de plus d'une centaine de fragments et à remettre en place les plaques ainsi reconstituées.

Les collages ont porté non seulement sur les dalles déposées en 1989, mais aussi sur des fragments retrouvés sur le site en différents endroits qu'un examen attentif a permis d'identifier. On a ainsi pu compléter cinq dalles du secteur II (flg. 1 et 2) et reconstituer une dizaine de plaques, en partie du moins, qui, faute de renseignements précis sur leur provenance, n'ont pas pu être remises en place. On a suivi cette année la même méthode que l'an dernier pour le collage des fragments : le pont roulant a été remonté avec son treuil et tous les fragments ont ainsi été collés verticalement. Cette technique a permis d'étudier de près les faces des dalles, particulièrement les traces de feuilles de plomb et d'outil sur le lit de pose qui témoignent des efforts des ouvriers pour ajuster la plaque aux supports de granit ; on a aussi noté la présence de la lettre Β sur le lit de pose de plusieurs dalles (fig.3).

La manipulation et le transport des plaques ainsi restaurées à leur emplacement d'origine ont été effectués à l'aide de patins de bois, de rouleaux métalliques et d'un chemin de bois (fig. 4). Les dalles les plus lourdes pesaient entre 260 et 300 kg. La remise en place des plaques du secteur Ha présenté une difficulté nouvelle. Dans le secteur I le dallage longeait l'ante Sud du Bâtiment à Abside (GD 39), ce qui fournissait un axe de pose facile à suivre et identique à l'axe antique. Nous n'avions, dans le secteur II, aucun repère de ce type puisque la zone dallée n'est en contact avec aucun des monuments d'alentour. Nous ne disposions pour la repose que de l'axe implanté par Ph. Fraisse en 1989 et des traces antiques d'ajustement sur les lambourdes de granit qui ont fait l'objet d'une étude particulière. On a ainsi constaté que l'axe de pose des dalles est Nord-Sud et non pas Est-Ouest comme dans le Secteur I, sans être pour autant aligné sur GD 42 au Nord. C'est d'ailleurs une constatation que l'on peut étendre à l'ensemble des traces des dallages en marbre bleu conservées dans l'angle Sud-Ouest du sanctuaire d'Apollon : chaque portion de dallage présente un axe de pose propre. Il est clair que les travaux d'aménagement de la zone ont dû s'accommoder des monuments existant déjà — et ils étaient nombreux — dans cette partie du sanctuaire. L'étude des lambourdes a aussi mis en évidence un fait dont il a fallu tenir compte lors de la repose : les dalles du secteur II présentaient à l'origine une légère dénivellation d'Est en Ouest, sans doute pour permettre l'évacuation des eaux par la porte du débarcadère au Nord-Ouest. Cette dénivellation est aussi sensible dans le piquetage des dalles qui, supportant un monument votif dans l'angle Sud-Est, est plus profond à l'Est qu'à l'Ouest.

On a ensuite ragréé les lacunes au mortier de chaux teinté (gris clair), nettoyé les numéros qui ont servi à la dépose et remblayé avec du gravier le pourtour de la zone restaurée, en attendant un aménagement d'ensemble du secteur.

(1) Sur les campagnes antérieures, BCH 114 (1990), p. 892-897 et BCH 115 (1991), p. 720-722. Le travail a encore été conduit par E. Desroches, restaurateur, aidé de L. Blondaux, stagiaire de la MST et de deux ouvriers. Un rapport détaillé de la campagne de 1991, rédigé par E. Desroches, a été déposé aux archives de l'EFA.

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